vendredi 8 mai 2015

Onzièmes jeux africains : Le ministre ghanéen Elvis Afriyie Ankrah satisfait de la qualité des infrastructures

Photo : Le ministre ghanéen au milieu et Jean Jacques Bouya visitant les infrastructures.

A l’occasion de son séjour de travail à Brazzaville, du 24 au 25 avril 2015, le ministre d’Etat ghanéen, Afriyie Ankrah, a visité, le 24 avril, en compagnie de Jean-Jacques Bouya, ministre à la présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, les infrastructures en construction qui vont servir à l’organisation des Onzièmes jeux africains.
«Toutes ces infrastructures qui se font au Congo, ce n’est pas que pour l’Afrique, mais c’est fait aux standards internationaux. Je suis sûr que le ministre Bouya et le  président Sassou doivent être fiers de ce qui se fait ici. Il y a eu beaucoup de réflexions derrière ce projet et ce sont des projets futuristes, la vision a été une vision lointaine. C’est un signe démocratique», a déclaré Elvis Afriyie Ankrah, à l’issue de son séjour.
Le premier jour, la visite a concerné le viaduc qui va de la case De Gaulle au Ministère de la défense, et les deux échangeurs à l’entrée de Kéba-na-virage, dont les travaux sont exécutés par la société S.g.e-c, et le viaduc situé sur la troisième sortie du Nord. Samedi 25 avril, Jean-Jacques Bouya et Elvis Afriyie Ankrah, accompagnés de Léon-Alfred Opimbat, ministre des sports et de l’éducation physique, Anatole Collinet Makosso, ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, et Mme Claudia  Ikia Sassou-Nguesso,  députée élue et conseillère du chef de l’Etat, ont visité le complexe sportif de Kintelé, où se dérouleront les Onzièmes jeux africains, et le village Olympique où les athlètes seront logés.
Les travaux du viaduc de la voie de la corniche et du viaduc situé sur la troisième sortie Nord sont en pleine évolution. Exécutés par la société chinoise C.r.b.c, ils ont atteint un niveau de 80% de réalisation. Mais ceux des deux échangeurs de Kéba-na-virage, réalisés par la société S.g.e-c, n’avancent pas, à cause des problèmes d’expropriation. Le ministre Bouya a demandé à la population de libérer les lieux, car les indemnités d’expropriation ont été déjà versées. Mais, les populations concernées trouvent que les montants perçus ne sont pas suffisants.

Les travaux du complexe sportif de 60.500 places sont au niveau des finitions; la pelouse est là, alors que les sièges sont en train d’être installés.
Le ministre d’Etat ghanéen a exprimé sa satisfaction sur l’avancement des travaux de construction des infrastructures. «Le premier ouvrage que j’ai vu, c’est  l’aéroport et je me suis exclamé: Ah, si j’étais au Congo! En visitant ces infrastructures, je suis complètement ébloui par la qualité du travail. Je comprends pourquoi le Congo est qualifié pour organiser les Jeux africains. Ce n’est pas seulement la grandeur des ouvrages, mais aussi la qualité. Vous avez un aéroport ainsi que des infrastructures sportives de première classe. En repartant au Ghana, je ferai mes affaires, pour que le Congo soit mon deuxième pays», a-t-il dit. 

Pour Jean-Jacques Bouya, «ces ouvrages ont eu les mêmes contraintes que les municipalisations accélérées. C’est un exploit pour le président de la République d’avoir pris cet engagement de réaliser les ouvrages de très grande importance. Nous pensons que nous allons tenir les délais». 
Selon Léon-Alfred Opimbat, dans quelques jours, les experts des confédérations sportives africaines viendront pour homologuer ces infrastructures, et,  dans un mois, se tiendra la troisième réunion conjointe entre l’Union africaine et les autres partenaires du mouvement sportif africain. 
Pour sa part, Anatole Collinet Makosso demande aux jeunes d’être heureux et fièrs de ce beau bijou qu’est le complexe sportif de Kintélé.

Par Jr LesCloches.

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