jeudi 17 octobre 2013

Ministère des mines et de la géologie : Le Congo, pays en devenir dans la production minière

Photo : Dan Coberman, Pierre Oba et Alain Akouala Atipault, à la clôture des travaux.

Le Ministère des mines et de la géologie a organisé, du 3 au 4  octobre 2013, au palais des congrès, à Brazzaville, la première conférence internationale et exposition sur les mines solides au Congo, sous le thème principal: «La  diversification de l’économie congolaise via l’exploitation de son potentiel minier». La cérémonie d’ouverture a été placée sous le patronage du ministre d’Etat Firmin Ayessa, directeur de cabinet du président de la République, en présence de Pierre Oba, ministre des mines et de la géologie, qui a, aussi, clôturé les travaux...en présence d’Alain Akouala  Atipault, ministre à la présidence de la République, chargé des zones économiques spéciales, et Dan Coberman, directeur général de la société Ametrade, de Sylvie Dossou Kouame, représentante de la Banque mondiale au  Congo.

Au regard  des conclusions, cette conférence a répondu aux enjeux sur la valorisation des ressources minérales congolaises.

L’engagement de viabiliser, prioritairement, le secteur des mines solides au Congo permet de relever les défis du développement, a affirmé Pierre Oba. Ainsi, pendant deux jours, la conférence a réuni plus d’une centaine de participants et plus d’une quarantaine d’exposants, démontrant ainsi le dynamisme d’un secteur ayant un avenir prometteur.

Au cours de l’exposition, des sociétés ont fait des démonstrations de leurs activités, à travers l’exposition tenue dans le hall du palais des congrès. Cette exposition a reçu un nombre considérable de visiteurs, qui a permis de faire connaître au public les opportunités que présente le secteur minier au Congo. 

Quant au  groupe d’experts, il a réfléchi sur le développement  des mines solides, en échangeant sur plusieurs aspects portés, notamment sur «le cadre juridique et institutionnel du secteur minier congolais»; «la recherche géologique et minière au Congo»; «les projets miniers» en cours; «focus sur le minerai de fer»; «les infrastructures d’exploitation des minerais», le «financement des activités minières au Congo»; et, enfin les «impacts socio-économiques du secteur minier congolais». 

Cette première conférence internationale et exposition sur les mines solides au Congo a permis de constater que le Congo a posé les bases d’un futur développement industriel dudit secteur, répondant à la logique de la diversification de l’économie congolaise. Pour le gouvernement, la volonté est, déjà, manifeste à soutenir ce secteur en quête de développement progressif et harmonieux. Cette volonté a commencé avec l’adoption et la publication d’un code minier, à la fois attractif, incitatif et sécurisant pour les investisseurs. Ce code consacre la libéralisation du secteur des mines solides, dans les perspectives nouvelles d’un partenariat gagnant-gagnant. 

Mettant un terme aux travaux, le ministre Pierre Oba  a affirmé que «l’intensification des activités d’exploitation et de recherche a abouti, contre toute attente, à des estimations prometteuses, tant sur la qualité que sur la quantité des minerais, unanimement approuvées par les connaisseurs avertis du secteur minier. Le Congo s’est vu ainsi projeté dans le camp des pays miniers en devenir». 

Ouvrant  les travaux, le ministre d’Etat Firmin Ayessa avait confié que «le choix du gouvernement d’identifier le secteur minier comme secteur prioritaire est pertinent, car le Congo a le potentiel de s’imposer, dans les prochaines années, comme un acteur majeur de l’industrie minière au niveau mondial et africain, et de stimuler, de manière significative, l’économie non pétrolière».

Par Jrang An@go.

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