mardi 27 mai 2014

22ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f : Les constitutions post-transitions et la gouvernance démocratique en débat

Photo : Justin Koumba.

Brazzaville abrite, du 26 au 27 mai 2014, la 22ème assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. Espace d’échanges et de concertation, cette rencontre, qui réunit les présidents des assemblées nationales et sections de la région Afrique de l’A.p.f permet de réfléchir non seulement sur la bonne marche de la région, mais aussi, sur les questions d’intérêt commun, dont celui portant sur les «constitutions post-transitions et la «gouvernance démocratique en Afrique francophone».

Les travaux, qui se déroulent à l’hôtel Ledger Plaza Maya-Maya, ont été ouverts par Justin Koumba, président de l’assemblée nationale, en présence d’Aubin Minaku, président de l’assemblée nationale de la R.d.c et vice-président de l’A.p.f, Hugues Ngouélondelé, maire de la ville de Brazzaville, des chefs de missions diplomatiques.

La 22ème session de l’assemblée régionale Afrique de l’A.p.f (Assemblée parlementaire de la francophonie) se tient à la veille de la 40ème session de l’A.p.f qui aura lieu à Ottawa, au Canada, en juillet prochain et à cinq mois du sommet de Dakar, au Sénégal. En prévision des deux rencontres internationales, la région Afrique de l’A.p.f est appelée à se concerter, afin de donner ses avis et considérations.

Les conclusions issues de la rencontre de Brazzaville seront donc «déterminantes pour le rayonnement de l’A.p.f en Afrique», a expliqué Aubin Minaku qui a estimé qu’à travers ce type de rencontre, «nous puissions non seulement renforcer la place de la région Afrique au sein de l’A.p.f par la pertinence de nos réflexions et propositions, mais aussi qu’elle nous offre l’opportunité de faire émerger une véritable solidarité entre les peuples de nos pays respectifs dont nous sommes les représentants légitimes et de consolider les liens d’amitié et de fraternité entre nous».

Par ailleurs, Aubin Minaku a fait constater que l’organisation interparlementaire de l’A.p.f et leur région Afrique sont dans une période d’ajustement qui touche, à la fois, les structures et les normes. «Ces ajustements sont dictés par nos règles de fonctionnement, d’une part, et la nécessité d’une meilleure adéquation de notre action aux enjeux de l’heure». D’où la nécessité de modifier certains articles de leur règlement intérieur pour plus d’efficacité, de cohérence et d’harmonie dans l’organisation et le fonctionnement des structures de gestion de la région Afrique de l’A.p.f.

De même, les parlementaires devraient se prononcer sur l’épineuse question de la pertinence des constitutions post-transitions en rapport avec la gouvernance démocratique en Afrique francophone. Pour le vice-président de l’A.p.f, il n’est un secret pour personne que cette problématique fait déjà, sous des formes variées, l’objet de débats et de réflexions dans les milieux politiques et de la société civile, les clubs d’intellectuels, les églises, les médias et autres associations. «Représentants du souverain primaire et législateurs en son nom, y compris sur la matière relative à la loi fondamentale, nous devons prendre une part active à ce débat déterminant pour l’avenir de nos Etats, sans, nécessairement, trancher», a-t-il expliqué.

Les autres thèmes à débattre portent sur «le rôle des parlementaires dans la gouvernance en Afrique francophone»; «la situation politique et sociale en Afrique francophone» et «le cadre stratégique de l’A.p.f pour la période 2013-2017». Comme de coutume, le chargé de mission Afrique de l’A.p.f, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, fera le rapport des activités internes et externes de la région Afrique La 22ème assemblée régionale Afrique de l’assemblée parlementaire de la francophonie sera clôturée, le 17 mai, par André Obami-Itou, président du sénat.

Il sied de signaler que le 28 mai, s’ouvrira la conférence sur les changements climatiques. A cet effet, deux tables rondes seront organisées: «les enjeux de la conférence sur le climat prévue en 2015, à Paris, en France» et «l’émergence économique à l’épreuve du changement climatique».

Par Jrang An@go.

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