vendredi 16 mai 2014

Présidence de la République : Oyo a abrité le sommet des dix Etats africains sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies

Photo : Le président nigérian, Goodluck Jonathan (à d.) a effectué une visite de travail et d’amitié à Oyo.

Le président de la République Denis Sassou Nguesso séjourne à Oyo, communauté urbaine dans le département de la Cuvette, où s’est tenu, du 15 au 16 mai 2014, un mini-sommet du comité des dix Etats de l’Union africaine sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies. Avant cela, le chef de l’Etat a eu quelques activités diplomatiques, notamment l’audience accordée, le samedi 10 mai, dans l’après-midi, à Léon Kengo Wa Dondo, président du sénat de la République Démocratique du Congo, porteur d’un message du président Joseph Kabila à son homologue du Congo-Brazzaville. «Je suis venu, ici, pour demander l’apaisement, pour permettre aux deux pays d’évoluer ensemble et gérer la situation», a dit Léon Kengo Wa Dondo, à propos de l’opération de police «Mbata ya bakolo».

«Le président de la République a accepté que nous puissions, à partir d’aujourd’hui, surseoir un peu à tout ce qui a été comme surchauffe dans nos relations», a-t-il poursuivi, en expliquant qu’il a plaidé pour l’assouplissement de cette opération qui a déjà renvoyé en RDC plus de quatre-vingt mille sans- papiers du Congo-Brazzaville.Goodluck Ebelé Jonathan, président de la République Fédérale du Nigeria, a, pour sa part, effectué, du 12 au 13 mai, une visite de travail et d’amitié à Oyo, où il a été reçu par son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Les deux chefs d’Etat, qui «se sont réjouis de l’excellence des relations qu’entretiennent les deux gouvernements et leur peuple», ont décidé de la convocation de la troisième session de la grande commission mixte, courant premier semestre de l’année 2015, pour donner une nouvelle impulsion à la coopération entre leurs deux pays. Ils «ont exprimé leurs vives préoccupations au sujet de l’activisme de la secte islamiste Boko Haram, qui perpétue des actes de violence sans précédent dans le Nord du Nigéria, ainsi qu’en témoigne l’enlèvement de 223 jeunes lycéennes».

Ils «ont, à cet effet, condamné, fermement, cet acte lâche et inqualifiable et demandé la libération de toutes les personnes détenues par Boko Haram. Ils ont salué la mobilisation et la détermination de la communauté internationale qui s’est engagée à aider  le gouvernement du Nigeria à faire face à cette épreuve difficile», précise le communiqué final qui rapporte aussi que le chef dEtat nigerian a invité son homologue congolais à effectuer une visite au Nigeria. 

Oyo a, ensuite, accueilli, du 15 au 16 mai, le mini-sommet du comité des dix Etats africains sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies. Mis en place par l’U.a (Union africaine), ce comité est dirigé par le président sierra-léonais Ernest Bay Koroma, et a pour mission de rechercher la position commune de l’Afrique sur la réforme des Nations unies, avec pour enjeu principal l’affirmation de l’Afrique sur la scène internationale. Il regroupe l’Algérie, le Sénégal, la Libye, l’Ouganda, la Guinée Equatoriale, la Zambie, le Kenya, la Namibie, la Sierra-Léone et le Congo. Trois chefs d’Etat y sont présents: le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’hôte du mini-sommet, le Sierra-Léonais Koroma, qui le préside, et l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Les autres pays du comité sont représentés à divers niveaux, dont le président du congrès général national libyen, Nouri Abou Sahmin.

Par Jrang An@go.

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