dimanche 20 juillet 2014

Ministère de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration : L’environnement économique national affiche des perspectives encourageantes

Photo : Michel Niama (au centre).

Il ressort des indications de la note de conjoncture de l’économie congolaise au deuxième semestre 2013 et de perspectives 2014, présentée mercredi 9 juillet 2014, à Brazzaville, aux opérateurs économiques, par le directeur général de l’économie, Michel Niama, que l’environnement économique national affiche des perspectives encourageantes.

La rencontre s’est déroulée en présence d’Atta Mouandza, conseiller économique et aux statistiques du ministre en charge de l’économie, et de Paul Obambi, président de la Chambre de commerce, d’agriculture et d’industrie de Brazzaville.

Devant un parterre d’opérateurs économiques et responsables des syndicats patronaux, le directeur général de l’économie, Michel Niama, a présenté, secteur par secteur, la situation de l’évolution de l’économie congolaise. Il ressort de sa communication que l’environnement économique national a connu une légère amélioration, au deuxième semestre 2013, grâce au dynamisme du secteur non pétrolier, notamment les secteurs B.t.p (Bâtiments et travaux publics), transformation de bois et télécommunications. Ces trois secteurs de l’économie nationale ont compensé, pour une bonne partie, la baisse de la production pétrolière. «Cette baisse va s’estomper à partir de 2014», a précisé le directeur général de l’économie, avant d’appeler les opérateurs économiques à participer à la diversification de l’économie nationale. 

«Le pétrole et les produits dérivés représentent, à eux seuls, près de 95% des exportations du pays. Pour toute économie, de par le monde, il est souhaitable qu’il y ait une certaine diversification, qu’une économie soit portée par plusieurs piliers, 4 ou 5. Nous avons un problème, dans notre économie, qui n’est pas qu’un problème conjoncturel, mais plutôt un problème structurel. Nous vous invitons, tous, à faire de la diversification de l’économie, un leitmotiv qui permettrait à ce pays de pouvoir se créer les bases d’un développement soutenu de moyen et long terme», a-t-il déclaré. 

De même, la préoccupation demeure aussi la création d’emplois et précisément d’emplois permanents. «Au sujet de l’emploi, la portion des emplois temporaires reste élevée. La consolidation d’une économie suppose des emplois permanents et non temporaires», a-t-il poursuivi. Michel Niama a rappelé que «le commerce à l’étalage doit être exercé par les Congolais».

Le sous-secteur des transports, quant à lui, est en progression constante, boosté notamment par la modernisation et l’extension du Port autonome de Pointe-Noire, la construction de la route Brazzaville/Pointe-Noire, la modernisation des aéroports Maya-Maya et Agostino Neto, et la réhabilitation du chemin de fer. Il reste que le transport fluvial, le fret et la poste accusent des reculs nets de trafics. Quant aux perspectives de développement de l’économie congolaise, elles s’appuient sur les objectifs du P.n.d (Plan national de développement 2012-2016). La croissance économique, indique la note, s’afficherait à 7,9%, tandis que l’inflation se fixerait à 3,4%. Tout ceci serait le fruit des efforts amorcés par le gouvernement, visant à augmenter la production locale, réduire l’impact de l’inflation importée, abaisser les coûts de transport et améliorer l’approvisionnement en eau et en électricité.

Signalons que la présentation de la note de conjoncture de l’économie congolaise, qui augure la série de rencontres que la Direction générale de l’économie entend, désormais, avoir avec les entrepreneurs, a permis à ceux-ci de demander au gouvernement de leur indiquer la stratégie qu’il a arrêtée pour la contribution du secteur privé, pour booster l’économie nationale.

La note de conjoncture, faut-il le rappeler, est un document qui analyse l’évolution des principales grandeurs macroéconomiques (agrégats). Elle se réalise à partir d’une enquêté séquentielle, menée sur le terrain, en vue de collecter les informations portant sur les différentes activités économiques. C’est une photographie de la situation semestrielle, trimestrielle ou mensuelle de l’économie nationale, qui décrit les principaux compartiments des activités économiques, à travers les principaux secteurs (primaire, secondaire et tertiaire), ses échanges avec l’extérieur, ainsi que la situation de sa monnaie, de ses finances publiques et de ses prix sur le marché.

Par Jrang An@go.

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