mercredi 8 octobre 2014

Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique : Les Etats-Unis et le Venezuela entendent coopérer avec le Congo

Photo : De g. à dr: David Gilmar, Anatole Collinet Makosso et Mme Stéphanie Sullivan pendant l’entretien.

Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso, a reçu, successivement, en audience, à son cabinet de travail, à Brazzaville, mercredi 1er octobre 2014, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Mme Stéphanie Sullivan, qui était accompagnée de David Gilmar, sous-secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela au Congo, Mme Norma Borges.

Les entretiens entre Anatole Collinet Makosso et ses hôtes ont tourné autour de la question de l’encadrement de la jeunesse. Le ministre Makosso et ses deux hôtes successifs ont échangé leurs expériences en la matière.

Avec la première interlocutrice, Mme Stéphanie Sullivan, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a échangé sur le développement de la jeunesse, une priorité très importante pour le président américain, Barack Obama. «Nous avons un grand programme en faveur des jeunes leaders africains que nous avons commencé il y a quatre ans. Cette année, nous avons annoncé un autre plus grand qui nous a permis de recevoir cinq cents jeunes leaders africains à Washington, parmi lesquels des Congolais. Nous allons augmenter le nombre de participants, à l’avenir, avec mille jeunes par an. C’est une priorité très importante pour nous», a confié David Gilmar à la presse, au sortir de l’audience.

Les deux personnalités ont aussi évoqué le programme américain dénommé: programme Yali, sigle anglais signifiant «Initiative des jeunes leaders africains», qui permet aux jeunes  Africains de se rendre aux Etats-Unis d’Amérique, pendant six semaines, avec la possibilité de participer aux stages aux Etats-Unis et en Afrique. «C’est une collaboration entre les universités américaines, le gouvernement et le secteur privé. Pour nous, ce qui est important, c’est soutenir les efforts des jeunes, parce que nous pensons qu’il y a beaucoup de talents, beaucoup d’énergies entre les jeunes en Afrique.  Les jeunes ont des solutions aux problèmes du continent. Ce qui est important, c’est de les écouter», a-t-il poursuivi, avant de préciser que pour y participer, il faut parler anglais et avoir déjà démontré la  capacité de leadership.

Appréciant les propositions de la partie américaine, le ministre Anatole Collinet Makosso a exprimé sa satisfaction, en ces termes: «C’est un bonheur de travailler en étroite collaboration avec les Etats-Unis. Je peux dire que la coopération devient, de plus en plus, active et a triplé d’intensité. Il faut dire que l’initiative du président Obama, en 2010,  a été un élément déclencheur de la prise de conscience de la jeunesse, elle-même, pour son leadership».

Pour sa part, la diplomate vénézuélienne et le ministre de la jeunesse ont exploré des pistes de projets à entreprendre ensemble, précisément au niveau du Ministère en charge des sports et de la jeunesse du Venezuela et celui du Congo. A cet effet, l’ambassadeur du Venezuela a informé le ministre Makosso du programme que le gouvernement  est en train de mener en faveur de la jeunesse. Il pourrait aussi intéresser le Congo. «Nous sommes en train de travailler et nous l’avons réitéré au ministre, pour mener à bien cette politique avec les jeunes Congolais, donc échanger d’expériences entre les jeunes Congolais et les jeunes Vénézuéliens. Nous voulons également connaître comment la politique du ministère en charge de la jeunesse fonctionne au niveau du Congo. Aussi, voudrions-nous apporter notre expérience. Nous avons dit au ministre qu’il y aura une rencontre entre les jeunes Vénézuéliens et les jeunes Congolais, en 2015», a fait savoir l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela au Congo.

Le ministre Collinet Makosso a salué l’engagement du peuple vénézuélien, en particulier, le combat pour la liberté des peuples et dans l’encadrement de la jeunesse du président Hugo Chavez. «Nous n’oublierons jamais son travail. C’est avec beaucoup de courage que nous avons accepté votre invitation pour essayer d’échanger  d’expériences sur la meilleure façon d’encadrer notre jeunesse». Aux jeunes des différentes parties de tirer profit.

Par Jrang An@go.

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