samedi 10 novembre 2012

Industrie minière : Congo Mining annonce l'entrée en production du site de Mayoko-Moussondji pour 2013

Photo 1 : John Welborn.     Photo 2 : Les ouvriers sur le site.
La filiale d'Equatorial Resources Ltd projette de produire dans la phase initiale 30 000 tonnes de minerai par mois
John Welborn, directeur de Congo Mining - société de droit congolais - a rencontré le ministre d'Etat des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, Rodolphe Adada, ainsi que les membres du cabinet du ministre des Mines et de la géologie. La nouvelle approche de Congo Mining concernant la phase initiale du projet a reçu le soutien des deux ministères. John Welborn avait présenté, fin octobre, l'état d'avancement du projet qui intègre la production.
« Nous sommes contents des avancées sur les deux projets, surtout celui de Mayoko-Moussondji. Les résultats qui seront publiés d'ici peu sont très prometteurs et très encourageants », a- t-il indiqué.
Depuis 2010, la société a investi plus de 15 milliards FCFA dans le projet. Elle compte déjà plus de 200 employés et prévoit d'en recruter environ 300 autres pendant la phase initiale de production. Congo Mining, qui a besoin d'une main-d'œuvre qualifiée, s'est engagée à organiser des programmes de formation professionnelle au fur et à mesure que se développera le projet, son but étant de ne faire travailler que des cadres congolais et de contribuer ainsi à la promotion du savoir-faire national.
Concernant l'acheminement du minerai, la société prévoit d'utiliser le train de Mayoko-Moussondji à Pointe-Noire quatre fois par semaine. Dans un premier temps, elle disposera d'une simple installation de déchargement et d'un petit espace de stockage déjà en place au port de Pointe-Noire. Elle projette également le transport par bateau une fois par mois.
Cette phase initiale permettra à la société Congo Mining d'établir le Congo comme pays exportateur de minerai de fer, d'établir des relations avec les clients du marché mondial et de promouvoir la création d'autres industries.
La société négocie actuellement des contrats commerciaux avec le Chemin de fer Congo-Océan et le port autonome de Pointe-Noire pour l'utilisation des infrastructures existantes.
Le ministre Rodolphe Adada a promis de s'impliquer dans la réalisation du projet.« Je suis au courant de tous les problèmes qui se posent [...]. Le gouvernement va vous aider à trouver des solutions. Le président suit avec grand intérêt tout ce qui se passe dans le domaine des mines solides, surtout dans le cadre de la diversification de l'économie congolaise », a-t-il assuré.
En effet, le gouvernement ne veut pas que le Congo devienne « une bourse aux permis miniers ». Les différents partenaires qui exercent activement dans le secteur minier ont la confiance du gouvernement.
Par Jrang An@go.

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