samedi 2 mars 2013

Cinéma : un festival sur l'histoire afro-américaine à Brazzaville

Photo 1 : Margaret Diop prononce le discours d'ouverture.    Photo 2 : Les participants.
La cérémonie d'ouverture du festival s'est tenue le 19 février à l'Institut français du Congo (IFC) sous l'égide de Margaret Diop, chargée d'affaires à l'ambassade des États-Unis au Congo
Alors qu'aux États-Unis, l'on célèbre le mois de l'histoire afro-américaine, le festival qui se tient actuellement à Brazzaville permet de reconnaître les contributions remarquables de ces hommes et de ces femmes afro-américains à la croissance, au développement et au succès de l'Amérique. En effet, les Afro-Américains ont compté parmi les dirigeants américains en politique, dans le secteur des arts, de la littérature, du journalisme, des affaires et de la science, dès les premiers jours de ce pays, malgré le racisme et les préjugés qui existaient déjà à l'époque.
« L'histoire des Afro-Américains aux États-Unis est à la base de notre lutte nationale afin d'améliorer continuellement notre société, nos lois, notre dialogue national et notre avenir. Cette lutte pour l'égalité et la justice était menée par les Afro-Américains eux-mêmes, et une partie de leur lutte était de reconnaître leurs racines africaines. Ils ont cherché à connaître et à comprendre qui ils étaient en cherchant dans un passé trouble et souvent désagréable, pour retrouver leurs racines. Ils ont cherché leur appartenance ethnique perdue et les racines familiales à travers la recherche universitaire, les grandes œuvres de fiction, la musique, les voyages, la mode, voire les noms de leurs enfants », a déclaré Margaret Diop.
Les films choisis pour être diffusés durant ce festival, mettent en évidence la lutte et le succès des Afro-Américains et des Africains pour profiter pleinement de leurs droits économiques, culturels, sociaux, civils et politiques. « Les États-Unis et l'Afrique, on ne le dira jamais assez, sont liés pour toujours à travers cet héritage honteux. Il est de leur devoir d'honorer et de respecter cette histoire commune, non pas parce que c'est quelque chose dont ils sont fiers, mais parce qu'elle est l'un des plus grands torts commis dans l'histoire humaine. Comme tout autre pays dans le monde, y compris la République du Congo, les États-Unis doivent se rappeler et étudier leur passé afin de ne pas répéter les erreurs commises », a poursuivi Margaret Diop. « Nous devons le faire de telle sorte que la discrimination contre un groupe soit surmontée, interdite et punie, afin que tous les moyens éducatifs, économiques et politiques soient accessibles à tous les habitants de nos grandes nations », a-t-elle conclu.
« Cry Freedom » (traduction : Le cri de la liberté) a été présenté à l'ouverture du festival. Ce film de Richard Attenborough (2h 37mn) tourné en 1988, dépeint la discrimination et la violence inhérente à l'époque de l'apartheid dans les années 1970 en Afrique du Sud. L'histoire est celle d'une profonde amitié qui se noue entre un Noir, Stephen Biko (joué par Denzel Washington) et un journaliste Donald Woods (joué par Kevin Kline), ce dernier qui prend conscience de la réalité du peuple noir, victime d'actes de violence au quotidien.
Par Jrang An@go.                                                         Retrouvez-nous sur Google+    

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