mercredi 25 juillet 2012

Parlement : la Banque arabe pour le développement économique en Afrique financera la deuxième phase de l'hôpital Blanche-Gomes

Estimée à 8 millions de dollars US, soit environ 4 milliards FCFA, cette somme servira à la réhabilitation et à l'extension de l'établissement, notamment à l'achèvement et à l'équipement du nouveau bâtiment
Réunis en séance plénière le 24 juillet au Palais des congrès de Brazzaville, les sénateurs ont autorisé la ratification de l'accord de prêt entre la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badéa) et la République du Congo. Signé le18 juillet 2011, cet accord concerne le financement de la deuxième phase du projet de réhabilitation de l'hôpital Blanche-Gomes.
Cette phase comprend, entre autres, les travaux de génie civil du nouveau bâtiment d'une capacité de cent lits et des annexes comportant les blocs opératoires, la radiologie, la pharmacie, la morgue, le laboratoire, la cuisine et la buanderie. Elle concerne également la fourniture des équipements et mobiliers, notamment le matériel médical et ordinaire, la fourniture de deux petits camions, des médicaments,les consommables nécessaires au premier fonctionnement.
Ce prêt est assorti d'un dispositif fixant les dates de début et de fin de décaissement ; les intérêts à payer (taux de 1% par an) ; le délai de grâce de 10 ans ;le calendrier de remboursement à 40 ans et les modalités d'exécution du projet.
Défendant la loi, le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Gilbert Ondongo, a rappelé que le Congo était passé du statut de débiteur à celui decréancier. Cette nouvelle position, a-t-il poursuivi, n'empêchera pas le Congo d'emprunter de l'argent à un faible taux d'intérêt.
« Nous travaillons pour prêter de l'argent aux industries naissantes et même aux pays amis », a indiqué le ministre.
En outre, les élus de la chambre haute ont approuvé la loi organique relative au régime financier de l'État. Elle est élaborée conformément aux directives de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale et aux orientations des institutions financières internationales sur l'organisation et l'exécution des dépenses publiques : elle répond à l'exigence de passer d'une logique budgétaire dite « de moyens » à une autre dite « de résultats ».
Cette réforme contribuera également à rendre plus efficaces la dépense et l'action publique par une responsabilisation accrue des acteurs de la chaîne budgétaire et parune plus grande transparence dans l'utilisation des deniers publics. Les ministères et les présidents des institutions cesseront d'être de simples administrateurs de crédits pour devenir les ordonnateurs principaux de leurs crédits budgétaires. De même, les commissions du Parlement chargées des finances voient leur rôle de contrôle de l'exécution du budget renforcé à travers les rapporteurs spéciaux.
Le président du Sénat, André Obami-Itou, qui entend organiser un séminaire à l'intention des rapporteurs spéciaux, a rappelé que depuis 2002, les sénateurs avaient d'énormes difficultés pour contrôler efficacement l'action du gouvernement en raison du comportement de certains membres de l'exécutif.
Par Jrang An@go.

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