mercredi 29 août 2012

Développement : le Conseil économique et social condamne les antivaleurs

L'institution place sa troisième session sur le thème « Le Congolais face au travail et à l'éthique » après le séminaire international sur le développement durable. Ce dernier avait démontré que l'homme est placé au centre du développement 
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Son président, Jean-Marie Tassoua, a exhorté les Congolais, le 28 août à Brazzaville, à lutter contre la paresse, la médiocrité et la tricherie. Tel est l'objectif de cette session, il a encouragé les Congolais à avoir une attitude fondée sur l'éthique de l'engagement dans le travail, et de faire preuve de responsabilité.  
« Il est important que le Congolais adhère à des valeurs cardinales, auxquelles tout le monde croit et qui fondent la nation : l'amour de la patrie, le respect de la chose publique ainsi que l'amour du travail bien fait », a soutenu le président du Conseil économique et social.  
Ce sujet d'actualité est d'une importance capitale pour l'institution, qui a pour rôle d'apporter sa contribution en tant que conseil des pouvoirs exécutif et législatif. L'homme porte une grande responsabilité dans le processus du développement économique et social du Congo. En effet, celui-ci est confronté au phénomène des antivaleurs dénoncées plusieurs fois tant par les pouvoirs publics que par la société civile, dont la fraude, la concussion et la corruption. 
Ces antivaleurs ont réduit tous les efforts fournis par les Congolais dans le processus d'un développement durable. Les Congolais font souvent place à l'oisiveté. Elles ruinent et freinent l'économie congolaise dans son évolution. Le Conseil économique et social se propose de jouer un rôle critique dans la consolidation et l'efficacité en vue d'atteindre tous ses objectifs.  
Jean-Marie Tassoua a indiqué que l'intérêt porté actuellement à l'éthique et au travail se ressentait dans tous les secteurs de la vie. L'institution en charge a initié ce thème afin d'apporter un coup de pouce dans la vision toute tracée du programme Le Chemin d'avenir de voir le Congo classé pays émergent à l'horizon 2025. Cette vision convainc les acteurs économiques, qui de leur côté, veulent insister sur cette vision linéaire qui pourra d'ici peu faire de la nation congolaise une puissance économique, tout comme certains pays d'Asie, comme la Malaisie qui est aujourd'hui un micro-État.  
Cette session est un appel à une prise de conscience de la nécessité pour les Congolais de s'engager dans le travail. Aussi la tâche qui attend le Conseil économique et social est-elle immense. Le savoir, le savoir-faire, le savoir-être sont mis en jeu, pour une totale réussite de cette rencontre. 
À cette même occasion, le budget du Conseil économique et social, exercice 2013, sera examiné. « Comme dit lors de la précédente session, aucune innovation ne sera apportée, car c'est un budget de transfert », a déclaré le président de cette institution. 
La session durera deux semaines pour amener la population congolaise à comprendre que le travail est à la base de tout développement. « Que tous prennent la mesure de la charge et se mettent au travail ! », a-t-il souhaité.
Par Jrang An@go.                                                                           Retrouvez-nous sur Google+

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