samedi 13 octobre 2012

Sécurité maritime et portuaire : le programme de coopération avec les États-Unis se poursuit

Photo : La tribune officielle à l'ouverture du séminaire sur la sûreté maritime.

Un séminaire-atelier sur la sûreté maritime et portuaire, avec l'assistance technique des experts du bureau international des gardes-côtes américains, a été organisé le 11 octobre à Pointe-Noire à l'intention des agents des administrations publiques et privées et des structures concernées
Éric May, chef de la délégation des gardes-côtes américains, et Tonya Kelley, responsable Afrique du bureau international des gardes-côtes américains, ont animé le séminaire. Fruit de la coopération bilatérale entre les États-Unis et le Congo, cet atelier s'inscrit dans la continuité d'un vaste programme de coopération, qui a pour objectif l'échange avec les nations commerçantes du monde entier, les bonnes pratiques en matière de sûreté portuaire internationale, a dit à l'ouverture Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre délégué chargé de la Marine marchande.
« La formation est essentielle pour vous imprégner des mécanismes de sûreté maritime et portuaire prévus dans l'application du code ISPS. Des efforts sont nécessaires à tous les niveaux pour faire face aux défis de garantir la sécurité et la sûreté des transports maritimes en procédant à la formation d'un grand nombre d'agents en activité dans le secteur maritime et portuaire », a-t-il ajouté.
L'atelier a été l'occasion de rappeler les grands principes en la matière. Le Code international pour la sûreté des navires et des opérations portuaires (Code ISPS) constitue l'instrument juridique international mis en place par l'Organisation maritime internationale pour prévenir les menaces de sûreté. Les États ayant signé la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Solas) ont l'obligation d'avoir du personnel de sûreté formé pour promouvoir la mise en œuvre effective du Code ISPS et protéger les intérêts économiques du pays dans les échanges commerciaux par voie maritime.
Il a été souligné que le contrôle d'accès au port autonome de Pointe-Noire n'était pas une opération facile à réaliser pour des raisons évidentes, d'autant plus que l'installation est ouverte à tout le monde et que le personnel est soumis à la culture du respect des personnalités importantes qui sont souvent exemptées des contrôles.
Une installation portuaire conforme au Code ISPS doit offrir des conditions de contrôle d'accès de bonne qualité. Le personnel de sûreté et le personnel administratif sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de protéger l'installation portuaire. L'agent de sûreté d'installation portuaire (PFSO) est le premier responsable de la sûreté au sein de l'installation portuaire et doit être suffisamment formé.
Au nombre de recommandations adoptées, il est demandé au gouvernement contractant de prendre les dispositions utiles pour la conduite d'un exercice de sûreté relatif à l'élévation du niveau de sûreté ; les PFSO doivent subir une formation formelle dans les écoles spécialisées pour mieux assumer sa fonction et veiller à la formation de base du personnel de sûreté ; un test de sûreté doit être organisé une fois par trimestre et un exercice de sûreté effectué par année.
« L'intérêt pour la République du Congo dans la mise en œuvre du Code ISPS [...] s'explique par la place qu'occupe le port autonome de Pointe-Noire qui assure près de 90% de notre commerce international et pour lequel il s'avère indispensable de garantir sa fréquentation par les navires en provenance des autres ports du monde. La négligence de la sûreté est un risque pour nos échanges commerciaux par voie maritime. Il y a donc nécessité de garantir la sûreté par la formation du personnel et l'acquisition du matériel de sûreté adéquat », a conclu Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

Par Jrang An@go.                                                               Retrouvez-nous sur Google+

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