jeudi 7 juin 2012

New York Forum Africa : le Gabon parie sur les investissements pour donner à l'Afrique les atouts de son développement

Plus de 800 décideurs économiques et politiques de tous les continents, ainsi que des experts, sont arrivés à Libreville (Gabon) pour participer à la 1ère édition du New York Forum Africa (NYFA) qui se tiendra du 8 au 10 juin
Organisé par son président fondateur, Richard Attias, et la Fondation Omar Bongo Ondimba, ce Forum connaîtra la présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui prononcera le discours d'ouverture.
Quelques sommités ont fait le déplacement, parmi lesquelles, le président du Bénin, Thomas Yayi Boni, président en exercice de l'Union africaine (UA), la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, l'ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, Andrew Young, et l'ancien athlète américain Carl Lewis.
Parmi les objectifs du Forum, on peut déjà retenir celui qui vise à favoriser toutes les initiatives susceptibles de concourir à la modernisation de l'Afrique et à doter un réel espoir à sa jeunesse. Le Forum sera dominé par les problèmes économiques et commerciaux auxquels l'Afrique doit faire face, à travers des groupes de travail collaboratifs et des sessions plénières, dont les principales résolutions seront présentées au prochain sommet du G20, dans deux semaines au Mexique.
Ce Forum est une occasion pour les décideurs économiques et politiques de travailler ensemble pour arrêter des propositions qui pourront stimuler l'innovation, la culture entrepreneuriale, améliorer la gouvernance, renforcer les relations entre les nouvelles dynamiques africaines, poursuivre la réflexion sur l'intégration régionale et faire évoluer les relations que l'Afrique entretient avec les autres régions du monde en pleine croissance économique.
Cette rencontre constitue également un atout pour les pays africains pour présenter à travers différentes thématiques, les conditions à réunir pour améliorer leur croissance. Il s'agit de mettre en valeur le nouvel optimisme des Africains et mettre en avant ses potentialités en ressources naturelles et humaines.
Des économies africaines connaissent depuis une décennie une forte croissance économique. Six des dix plus rapides économies du monde de la décennie, sont africaines. La population de l'Afrique atteindra 2 milliards d'âmes en 2050, soit 20% de la population mondiale. En matière d'urbanisation, neuf des vingt villes qui auront connu une urbaine galopante, sont africaines. Les Africains marchent sur un sol riche en matières premières mais insuffisamment exploité. Cette conjonction d'éléments apporte à l'Afrique un nouvel optimisme, qu'il faut savoir gérer, partager, transformer et faire durer, dans de nouvelles normes de sécurité et de gouvernance.
C'est dans ce contexte que la NYFA se révèle une plate-forme d'échange entre les Africains et le reste du monde dont les thèmes sont souvent transversaux.    Par exemple, le 8 juin :
ƒ{ƒ{     « L'essor de l'Afrique : Mythe ou réalité ? ». Il s'agit en fait de montrer la croissance économique des pays africains et de s'interroger sur les conséquences de cette dernière.
ƒ{ƒ{     « Trouver un business modèle nouveau et unique » au Gabon qui répond à de nouvelles stratégies économiques. Les acteurs politiques et économiques du pays devront expliquer les piliers de la nouvelle approche.
Le 9 juin sera consacré à deux thèmes :
« Le décodage des économies africaines » et les différents modèles économiques, selon les régions ; leurs différences et ressemblances ;les perspectives les plus prometteuses ; les barrières réglementaires ; des modèles de réussite à reproduire à travers le continent.
« L'intégration régionale ». Les intervenants vont s'interroger sur  l'amélioration que peut apporter une meilleure intégration régionale à la compétitivité et intensifier la diversification économique. 
« Le tourisme : comment en faire un facteur de développement économique et social ? ». En effet l'Afrique possède un énorme potentiel de développement touristique, mais qui n'est pas suffisamment mis en valeur, à cause d'un manque criant d'infrastructures.
« Les ressources naturelles ». Les participants devront répondre sinon s'interroger sur leur durabilité en termes de croissance et de valeur ajoutée, l'avantage économique qu'elles peuvent apporter ; « l'agriculture » et sa transformation en avantage concurrentiel ; « la technologie » qu'il faut parvenir à diffuser sur l'ensemble du continent ; « la valorisation du capital humain », un défi à relever ; « les villes africaines » et la lutte contre leur marginalisation et la création des communautés inclusives, en assurant aux grandes villes africaines une voie durable et de progrès économique.
Cliquez pour plus d'informations!« Les échanges commerciaux entre l'Afrique et les États-Unis », qui ont connu un fort développement ces dernières années, en partie grâce à l'Africa Growth & Opportunity Act (AGOA), mais aussi définir des perspectives d'amélioration à travers des investissements directs; les « infrastructures » considérées comme un défi majeur, essentiel pour l'Afrique ; « la sécurité et la bonne gouvernance » qui font partie des grandes préoccupations ; « l'énergie en Afrique », un autre grand défi à relever pour atteindre une autonomie, et répondre aux besoins de son industrialisation et de sa population qui s'accroît. Le nucléaire et les énergies renouvelables occuperont une partie du débat.
À ces thèmes il faut ajouter ceux du « dynamisme de l'investissement chinois en Afrique », comprendre ses facteurs clés de succès, les évolutions probables ; « le système de santé » dont il faut définir les priorités, contrôler la qualité et l'authenticité des médicaments ; les investissements directs étrangers ; enfin, « la création et le partage de la richesse ».
Ces débats seront clos par un thème essentiel à l'Afrique, à savoir sa jeunesse. On sait que l'avenir de ce continent est lié à sa jeunesse, dont on assure qu'elle  est plus novatrice que la nôtre, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. En fait, il s'agira de comprendre leur vision de l'avenir de l'Afrique, leurs attentes de la part des responsables actuels, le rôle de la diaspora, ce 55e État d'Afrique dont la voie compte désormais, en vue d'engranger les  changements nécessaires. 
Par Jrang An@go.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire