La Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20) s'achève sur un texte qui prône « une économie verte » basée sur les Objectifs du développement durable, qui épargne les ressources naturelles de la planète, et qui éradique la pauvreté

La société civile a dénoncé le fiasco et le manque d'ambition de Rio+20, fustigeant les promesses auxquelles se sont accordés les pays pauvres et les pays riches. Les participants ont renouvelé leur « engagement envers le développement durable et vers un avenir économique, socialement et écologiquement durable pour la planète et pour les générations présentes et futures ».
Sur la liste des maux à guérir, il y a la faim, la pauvreté, la désertification, les océans, la pollution, la déforestation, l'extinction des espèces, etc. L'« économie verte » est considérée comme la « moins destructrice de la planète », mais les pays pauvres voient en ce concept un protectionnisme déguisé des pays riches.
Les transferts de technologies, le renforcement des capacités et la prévisibilité des ressources financières seront les critères déterminants pour une mise en œuvre efficace du développement, selon les pays pauvres. En revanche, « les politiques d'économie verte ne doivent pas imposer de règles rigides, mais respecter la souveraineté nationale de chaque pays », souligne le texte.

Intitulé « L'avenir que nous voulons », le document final de Rio+20 insiste sur la conjugaison de l'assistance au développement avec le secteur privé. Sur la gouvernance mondiale, chère à l'Afrique, le texte renforce le cadre institutionnel. La commission du développement durable, inefficace, a été remplacée par un Forum intergouvernemental de haut niveau. Le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) a vu son rôle affirmé, et valorisé comme « autorité globale et chef de file pour l'environnement » avec des ressources « sûres » et une représentation de tous les membres des Nations unies.
Par Jrang An@go.
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