mercredi 20 juin 2012

Conférence internationale scientifique sur la Drépanocytose : les chercheurs et professionnels de santé se forment aux techniques améliorées sur la prise en charge de cette maladie

L'ouverture de cette session a été lancée, le 19 juin, dans la salle des conférences de la SNPC, à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation sur la Drépanocytose
Comme chaque année à la même date, cette journée est un repère pour l'humanité tout entière, car elle marque le renouvellement des engagements pris par la communauté concernant les aléas de cette affection génétique la plus répandue au monde, selon les Nationsunies. Par ailleurs, la commémoration de cette année a un caractère particulier puisqu'elle coïncide avec le centième anniversaire de la découverte de cette maladie génétique chez un étudiant en lettres modernes originaire d'un pays du centre de l'Amérique en Jamaïque.
Parlant au nom du ministre de la Santé et de la Population, le ministre de l'Enseignement supérieur, Ange Antoine Abena, qui a ouvert les travaux, a reconnu : « L'implication personnelle de la 1ère dame du Congo, a fait sortir cette affection de l'anonymat par son action désintéressée et volontariste pour la prise en charge des malades et le plaidoyer qu'elle ne cesse d'effectuer mérite une forte admiration et encouragement de la communauté scientifique»
Selon les données des dernières enquêtes épidémiologiques réalisées, au Congo, le trait drépanocytaire dans sa forme hétérozygote encore appelé partiel, touche environ 1 Congolais sur 4, soit 25%, alors que sa forme homozygote dite aussi totale, la maladie affecte 1 à2 enfants sur 100 à la naissance. De plus, le type congolais apparenté à la forme bantoue est la plus agressive, expliquant d'autres facteurs, la forte mobilité et la forte mortalité. C'est ainsi qu'avant l'âge de 5 ans, plusieurs décès sont enregistrés ; décès dûs à plusieurs facteurs, tandis que des patients plus âgés vivent avec des complications le plus souvent invalidantes.
Des progrès importants ont été réalisés pour la compréhension de cette maladie dans les domaines du dépistage, de la physiopathologie et de la prise en charge, permettant une nette amélioration du pronostic de la maladie dans les pays d'émigration représentés par la France, la Belgique, le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique. « L'œuvre accomplie est immense, la diffusion des résultats encore et toujours utiles à la lutte contre cette maladie est attendue », a rappelé le ministre Ange Antoine Abena.
Par Jrang An@go.

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