vendredi 28 juin 2013

Marchés publics : trois projets du ministère des Postes et télécommunications manquent de soumissionnaires

Photo : La séance d'ouverture des offres au ministère des Postes et télécommunications.

Sur les six marchés soumis aux appels d'offres, trois seulement ont trouvé des candidats lors de l'ouverture des plis qui a eu lieu le 26 juin

Les trois projets du ministère des Postes et télécommunications n'ayant pas fait l'objet d'offres concernent la création d'un réseau Intranet/Internet (e-gouvernement), le déploiement des logiciels pour les administrations et les structures annexes ainsi que la création d'un centre de sécurité des systèmes d'information de l'administration.

En revanche, les sociétés Fitec, Bacodim, Devea-Congo, Polytech et Sovemac ont soumissionné pour les équipements et matériels de contrôle et de surveillance de l'Inspection des postes et télécommunications. Les montants oscillent entre 190 et 232 millions FCFA.

Les quatre premières entreprises ont également postulé pour l'équipement des réseaux téléphoniques métropolitains à fibre optique (boucle locale). Les montants vont de 190 millions à 2,5 milliards FCFA Concernant l'acquisition des cars postaux, cinq compagnies sont en lice. Il s'agit des Ets S Continental et MegaMix, des sociétés Étoile Contact service, DG Sarlu et Sovemac, dont les offres varient de 94 à 112 millions FCFA. 

Cette première séance d'ouverture d'offres au ministère des Postes et télécommunications s'est déroulée en présence du ministre de tutelle, Thierry Lézin Moungalla, et du directeur général de l'Autorité de régulation des marchés publics, David Martin Obami. Selon le ministre, son but est double. « Elle consiste d'abord à déterminer que les administrations de l'État respectent les règles de transparence édictées par le Code des marchés publics.

Elle consiste aussi à remplir nos obligations nationales légales et aussi vis-à-vis des partenaires qui nous ont accompagnés pour l'élaboration de ce texte », a expliqué Thierry Lézin Moungalla, insistant sur le fait qu'il fallait s'assurer que les conditions préalables de transparence aboutiraient à des projets qui sortiront de terre.

Signalons que la majorité des entreprises soumissionnaires n'ont pas présenté de garanties bancaires. Les commissions techniques qui traiteront ces dossiers pour déterminer les sociétés qui seront retenues s'assureront probablement qu'elles existent.

Par Jrang An@go.

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