mercredi 15 mai 2013

Safari 2013 : 19 pays d'Afrique francophone participent à la rencontre de Brazzaville

Photo : Les participants posent avec les autorités congolaises.

Les travaux Safari 2013 : 19 pays d'Afrique francophone participent à la rencontre de Brazzaville de la Conférence internationale des instructeurs des académies Cisco (Safari) ont été ouverts le 14 mai, au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, par le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye

La rencontre de Brazzaville regroupe des instructeurs et ingénieurs venus de 19 pays de l'Afrique de l'Ouest francophone et de l'Afrique centrale. D'après le directeur général du Centre de formation en information du Ciras, le colonel Jérôme Iwandza, Safari 2013 a pour but de permettre la professionnalisation de l'enseignement par les outils modernes des technologies de l'information et de la communication (TIC).

Cette conférence est organisée conjointement par le CFI-Ciras et la firme Cisco qui est actuellement présente dans 109 pays au monde pour 10 000 académies, dont celles du Congo. Elle permet, grâce à un modèle de partenariat particulier, de former des jeunes dans le déploiement, l'exploitation et la maintenance des équipements réseaux informatiques. À ce jour, 232 jeunes Congolais issus de trois académies font partie d'un million d'apprenants en cours de formation dans le monde.

Outre les aspects liés à la formation, a ajouté  le directeur général de CIRAS, des solutions pour entreprises et administrations vont être présentées. Elles susciteront ainsi la possibilité  de partenariat avec ce géant de l'industrie technologique dans le cadre de la réalisation de leurs projets de modernisation. « Notre pays est en train de vivre une avancée non des moindres et toutes les initiatives sont à prendre en compte. Investir dans l'économie numérique, c'est investir pour l'avenir. Telles sont les préoccupations qui nous guident, et nous caractérisent en vue d'atteindre l'objectif fondamental défini par le gouvernement d'être un pays émergent d'ici à l'an 2025 », a indiqué Jérôme Iwandza, précisant que ces assises se tenaient dans un caractère particulier tant pour Cisco que pour le Congo.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le secrétaire général de la présidence de la République a indiqué que cette conférence annuelle constituait un enjeu majeur à travers son thème principal, consistant à personnaliser l'enseignement par les outils modernes des TIC. Pour lui, en décrétant 2013, année de l'enseignement de base et de la formation professionnelle, le président de la République a réaffirmé sa ferme volonté de doter le Congo d'outils essentiels.

Les administrations et les entreprises invitées à saisir l'opportunité

« Cette conférence annuelle des instructeurs des académies Cisco est aussi un espace d'échange qui vise à promouvoir l'enseignement professionnel en Afrique en général, et au Congo en particulier. Son organisation en République du Congo est une initiative hautement louable et d'une grande opportunité si l'on constate la place de choix qu'occupe la formation de l'homme dans l'échelle des priorités des politiques et programmes publics du Congo, surtout en cette année 2013 », a précisé Jean-Baptiste Ondaye.

Il a également souligné que cette conférence était la traduction réelle de l'impérieuse nécessité des pays membres de cette organisation de s'inscrire résolument dans l'ère du numérique. Conscient de l'importance des enjeux, le gouvernement congolais s'emploie depuis quelques années à mettre en œuvre un ambitieux programme qui vise, entre autres, l'informatisation de l'administration publique et l'équipement du pays en infrastructures lourdes, en vue de l'éclosion et de la vulgarisation des NTIC.

Jean-Baptiste Ondaye souhaite que les assises de Brazzaville puissent permettre la création d'autres académies Cisco et l'ouverture d'autres cursus. Ceci dans le but d'avoir une jeunesse bien formée, prête à entrer avec assurance dans le monde du travail et d'affronter les défis économiques, sociaux et environnementaux majeurs auxquels le pays fait face dans sa progression vers un développement humain durable. « J'ose croire que les administrations et les entreprises congolaises sauront saisir cette opportunité qui leur est offerte par le Safari pour formuler des projets structurants destinés à intégrer la vie nationale de développement », a-t-il conclu.

Par Jrang An@go.

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