vendredi 17 mai 2013

Travaux publics : les géotechniciens africains face au défi du génie civil à Brazzaville

Photo : les délégations présentes aux Journées de Brazzaville.

Brazzaville abrite, du 16 au 18 mai, les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique consacrées au renforcement des liens de coopération qui unissent les États membres de l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP)

Les journées africaines de Brazzaville se tiennent sur le thème « La géotechnique et le défi des grands travaux de génie civil en Afrique ». Elles se situent dans le prolongement de celles tenues en 2012 à Kribi au Cameroun et se fixent comment comme objectif d'ausculter l'avenir des géotechniciens africains au regard des défis de développement et de modernisation dans lesquels s'est engagé le contient africain.

« Les assises de Brazzaville ont pour ambition d'améliorer et de renforcer les liens de coopération qui unissent depuis de nombreuses années les États membres », a précisé le directeur général du Bureau de contrôle, du bâtiment et des travaux publics (BCBTP) au Congo, Louis Patrice Ngagnon. Car, a-t-il indiqué, il s'agit de créer des passerelles dans la perspective de traduire dans les faits le dynamisme, l'unité et la solidarité africains.

Les cinquièmes Journées africaines de la géotechnique ont été ouvertes par le directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa. Elles connaissent la participation des représentants et experts venus du Congo démocratique, du Congo, de Côte d'Ivoire, du Burundi, du Cameroun, du Burkina Faso, d'Allemagne, de France, du Tchad, du Sénégal et du Gabon. Elles se fixent pour mission de favoriser, au niveau continental, des échanges d'expérience en vue d'apporter des solutions idoines en rapport avec les politiques africaines de l'heure en matière de construction d'ouvrages de génie civil.

Placés aujourd'hui au cœur des défis d'une Afrique en pleine mutation, les géotechniciens sont appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes afin de servir de conseil, tant pour les décideurs politiques que les entreprises chargées de mettre en œuvre les différents projets d'intégration. Au regard donc des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, les assises de Brazzaville constituent, après Kribi, l'occasion de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP.

.« L'atteinte de ce noble objectif appelle la mobilisation des toutes nos énergies dans une union forte et dynamique pour mieux affronter, en rangs serrés et dans un esprit de corporation, les grands défis qui se dressent », a souhaité Louis-Patrice Ngagnon. Dans la perspective d'atteindre cet objectif, les assises de Brazzaville se proposent d'examiner la question liée au renforcement des laboratoires africains en vue de les placer au diapason des attentes des populations et surtout des décideurs africains.

Les journées de Brazzaville sont organisées par l'ALBTP et le comité transnational des géotechniciens d'Afrique (CGTA), en partenariat avec le ministère congolais des Travaux publics et de divers autres partenaires. Le CTGA, présidé par Ibrahima Khalil Cissé, et l'ALBTP, par Abdoulaye Saleh, partagent la mission de favoriser les échanges croisés dans le domaine de la recherche scientifique et le retour d'expérience des projets du bâtiment et des travaux publics (BTP) au niveau régional.

Cette coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine renforce la qualification des professionnels de cette activité et contribue ainsi à la réussite du secteur du BTP dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.

Par Jrang An@go.

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