mardi 20 décembre 2011

Confédération syndicale des travailleurs du Congo : présentation du bureau au ministre Florent Nstiba


Le nouveau bureau de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), présidé par Elo Bello Bellard, a rencontré le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba

Les 13 membres, ainsi que les cinq de la commission évaluation et vérification, investis au congrès de la centrale syndicale du 14 décembre ont été présentés au ministre. Pour le président de la CSTC, au sortir de ces assises, il était bien séant de montrer les nouvelles instances issues de ce congrès au ministre d'État, le partenaire social le plus immédiat. 

« Pour l'instant, la seule préoccupation que nous avons au niveau du syndicat c'est d'aller aux élections professionnelles. C'est au sortir de ces élections que nous allons retenir les priorités au sein de notre centrale syndicale », a déclaré Elo Bello Bellard, ajoutant que le nouveau bureau accentuera les rapports existants avec le ministère de tutelle.
 
Ces élections, qui pointent dans quelques jours, donneront l'opportunité aux prochains représentants syndicaux de participer au dialogue social dans le cadre d'un comité national bientôt élargi aux organes de base et intermédiaires.
 
Selon Florent Ntsiba, leur visite témoigne de l'importance que ce syndicat accorde aux relations privilégiées qu'elle poursuivra avec ses partenaires. Il leur a rappelé leur responsabilité sociale spécifique. « L'existence des syndicats est une nécessité. Elle s'impose d'ailleurs comme une exigence non seulement par respect pour les prescriptions du code du travail, mais également en raison de leur rôle irremplaçable dans le fonctionnement de la démocratie sociale », a-t-il expliqué.
 
Par ailleurs, il a attiré l'attention des dirigeants de la CSTC nouvellement promus à la vigilance collective pour les intérêts des travailleurs comme de l'ensemble de la population. Les félicitant, il les a assurés de sa disponibilité.

Interrogé sur l'application des mesures sociales des travailleurs, le ministre Florent Ntsiba a précisé certains aspects. Il a indiqué que ces mesures étaient étagées, l'accord signé couvrant trois ans, une première phase en 2011 et une seconde en 2012, et cela jusqu'en 2013.

Enfin, il a reconnu que le guichet unique avait eu quelques difficultés financières et a promis que cette situation serait améliorée. « Le travail est énorme, car il s'agit de traiter les dossiers individuellement, et quand on a 20 000 dossiers à traiter pour le salaire de janvier 2012, c'est un gros travail. Les prévisions budgétaires ont été préparées », a-t-il assuré.

Le ministre du Travail a certifié que le passage de l'ancienne grille à la nouvelle était effectif. Certes tout le monde n'est pas concerné, mais en 2012 la masse des travailleurs concernée sera plus large. L'une des difficultés de 2011 a été le manque de textes d'avancements, car les Capa ne se sont pas réunies pour produire les textes et faire bénéficier les travailleurs des effets de leurs avancements.

Conscient de ce handicap, qui paralyse le système, Florent Nstiba a lancé un appel aux départements concernés à faire diligence.

                                         Par Jrang An@go.

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