lundi 19 décembre 2011

HUMEUR - Quand le panier de la ménagère prend un coup à la veille des fêtes !

Le constat est fait par tous ces derniers jours : les prix des denrées, articles et autres marchandises ont doublé dans la plupart de nos marchés à la veille des fêtes de Noël et de nouvel an. Une façon de faire qui surprend plus d'un observateur.

Face à ces agissements blâmables, l'on peut se permettre de poser quelques questions : les fêtes sont-elles synonymes d'une certaine anarchie des prix des denrées sur les marchés ? Apportent-elles de la valeur ajoutée aux marchandises ? Et certaines de ces marchandises vendues à la hâte sont-elles vraiment de bonne qualité ?

Comment comprendre, par exemple, qu'un paquet de tomates qui était vendu en septembre, octobre et novembre 250 F CFA soit passé brutalement à 500 F CFA, voire 700 F CFA ? Même chose pour les sacs de farine de blé et de riz qui étaient respectivement à 22 000 F CFA et 12 000 F CFA et qui sont vendus présentement à 35 000 F CFA et à 24 000 F CFA sous l'œil impuissant de l'acheteur. La conséquence la plus immédiate est le sérieux problème posé au niveau de la gestion quotidienne de ce que l'on appelle « l'enveloppe de la popote », c'est-à-dire la somme d'argent qu'un ménage programme pour son alimentation.
Pire encore, nombreuses sont les marchandises dont les prix ont été homologués par des services habilités et qui sont pourtant augmentés. Il s'agit là, qu'on le veuille ou non, d'une forme d'incivisme et de la violation d'une règle commerciale. Ce qui ne peut qu'interpeller ceux qui sont chargés de réguler les prix car, si ces agissements ne s'arrêtent pas, dans deux ou trois mois, il en ira de l'alimentation comme du prix de la course de taxi que l'État a fixé à 700 F CFA et que les chauffeurs facturent 1 000 ou 1 500 F C FA.

Si cet état de fait perdure, il sera difficile d'y remédier par la suite comme on l'a vu avec le prix du sac de charbon de bois qui, en 2009-2010, était fixé à 3 000 F CFA et qui est passé à 6 000 F CFA, voire 7 000 F CFA en 2010-2011. Et que dire des pièces de pagne dont les prix doublent ou triplent en fin d'année ?

Chaque fin d'année, dans de nombreuses familles, est marquée par de multiples dépenses, à commencer par celles du 25 décembre, du 31 décembre et du 1er janvier où les repas sortent généralement de l'ordinaire. Le panier de la ménagère, déjà asphyxié par ces dépenses programmées, se trouve ainsi plombé par l'augmentation anarchique des prix sur les marchés.

Les faits dénoncés ici étant bien réels, il revient à chacun d'en tirer les leçons qui s'imposent.
Faustin Akono

                                         Par Jrang An@go.

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