mercredi 21 décembre 2011

Éducation : inauguration de trois Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté

Les trois structures situées à Ouenzé, à Makélékélé et en centre-ville sont dotées chacune d'un cyberespace, d'une bibliothèque et d'espaces pour des conseils juridiques


Elles serviront de lieux de rencontres pour les jeunes de moins de 35 ans. Les édifices ont été inaugurés le 19 décembre, par le ministre de l'Éducation civique et de la jeunesse, Anatole Collinet Makosso, en présence de son homologue de la Promotion de la femme, Madeleine Yila Boumpouto, des représentants du conseil national de la jeunesse et du coordonnateur du projet « Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté », le Dr Talanse Malonga. L'adhésion est fixée à 500 FCFA et donne accès à tous les services proposés aux jeunes sans distinction de catégorie ni de sexe.

Selon le programme du ministère de tutelle, 137 Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté sont en voie de construction sur toute l'étendue du territoire national. Elles seront également des centres d'accueil, d'écoute, d'information, de documentation, d'encadrement et d'orientation des jeunes. Les différents centres seront dirigés par des cadres du ministère de l'Éducation et par des jeunes qui seront formés pour mieux faire fonctionner les structures.

La Nouvelle jeunesse congolaise (NJECO), programme du ministère, est une association qui vise à sortir certains jeunes de l'ornière en leur insufflant des comportements civiques et patriotiques. Elle consiste aussi à développer en eux les capacités à débattre sur des thèmes d'actualité.

Pendant la cérémonie d'inauguration, les débatteurs de la NJECO se sont exprimés sur le thème : « Les conflits advenus pendant l'année 2011 à l'exemple du cas de la Lybie ». Prenant la parole en tant que débatteur, le ministre Anatole Collinet Makosso a soutenu : « Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le fait que l'Occident nous forme en démocratie, nous incite à promouvoir les droits de l'homme et à restaurer les libertés. L'usage de la force est la loi du plus faible ; les actes d'incivisme, de soulèvement de la part des jeunes sont à condamner. La parole, voilà l'arme par laquelle les jeunes doivent se battre, cela dans un cadre approprié et dans le respect des autorités. »

Au terme de la cérémonie, René Blaise s'est réjoui de cette initiative. « Il est rare que l'État s'intéresse aux questions des jeunes, maintenant le gouvernement pourra de manière efficace développer le travail avec la jeunesse et obtenir ainsi de meilleurs résultats », a-t-il précisé.

                                           Par Jrang An@go.

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