mercredi 17 juillet 2013

Programme d’appui aux structures de santé : Séminaire de formation pour le perfectionnement des agents de santé de Pointe-Noire

Photo : Les participants.

L’I.e.c.d (Institut européen de coopération et développement) a organisé, du 17au 28 juin 2013, en collaboration avec l’entreprise Congorep, dans le cadre du Pass (Programme d’appui aux structures de santé), un séminaire de formation en vue de renforcer les compétences des agents de santé tant du secteur public que du secteur privé de la ville de Pointe-Noire. Le séminaire, qui a eu lieu à l’hôpital de base de Tié-Tié, dans le troisième arrondissement, a regroupé une cinquantaine de participants venus de différents centres de santé partenaires, à savoir: l’œuvre médico-sociale de Caritas, la clinique évangélique de Mpaka, l’œuvre médico-sociale Anne-Marie Javouhey, l’hôpital général de Loandjili, l’hôpital de base de Tié-Tié et le Samu Social de Pointe-Noire. 

C’est Jean-Pierre Michel Ndzondault, directeur départemental de la santé de Pointe-Noire, qui a ouvert les travaux du séminaire organisé dans le cadre du Pass (Programme d’appui aux structures de santé), en présence d’Adrien Peyre, chef de projet Pass et Jean-Robert Ippet-Letembet, directeur administratif de Congorep.Dans son allocution d’ouverture, Jean-Pierre Ndzondault a édifié l’assistance sur la nécessité de respecter la ponctualité et d’assurer un bon accueil dans les centres hospitaliers et de santé. L’accueil est le premier maillon de la chaîne des soins; il est la première impression qui facilite, par la suite, la relation entre le patient et l’équipe médicale. L’accueil donne l’image du professionnalisme nécessaire à un patient qui se retrouve dans un milieu sans repère.

Pendant le séminaire, les participants ont eu trois jours de formation en salle, avec des ateliers, et deux jours de travaux pratiques confrontés à la réalité hospitalière sur  quatre thèmes précis: l’accueil des patients et de leurs familles; la prise de signes vitaux (la respiration, la tension artérielle, la température et la pulsation), et les techniques de prélèvements veineux ainsi que la thérapie intraveineuse.Interrogé sur ses attentes par rapport à ce séminaire, Jules Koundoula, infirmier à la clinique évangélique de Mpaka, a reconnu que l’accueil est une phase importante en matière de soins: «Ce que nous aimerions, lorsque que nous arriverons dans une structure, c’est que ce soit une structure bien organisée du point de vue de l’accueil, car c’est le point de départ des soins qui seront apportés. Nous sommes, désormais, conscients que la qualité de l’accueil réduit d’au moins 25% la maladie d’une personne, parce que mis à l’aise, dès son admission, le malade se sent en confiance et cela impacte naturellement la qualité des soins». 

Sylvie Ombet, infirmière d’Etat au Samu Social, a précisé: «Cette formation nous a fortement édifiés sur certaines techniques. Au départ, nous avons revu quelques erreurs de pratique. On ne sombrera plus dans la routine, puisque, désormais, on appliquera, dans nos centres hospitaliers, ce que nous venons d’apprendre durant ce séminaire».

Pour sa part, Adrien Peyre, chef du projet, a donné des précisions sur le programme: «C’est une très bonne expérience. Il va falloir suivre ces acquis sur le terrain et c’est ça qui représente le prochain défi du Pass. La force de notre programme, qui est mis en place par l’I.e.c.d (Institut européen de coopération et de développement), en collaboration avec l’entreprise Congorep (Groupe Perenco), c’est d’être présent sur le terrain et cela pour une période relativement longue. Notre objectif est de suivre une dizaine de centres de santé dans la région de Pointe-Noire, pendant au moins cinq ans. L’alternance bien pensée de la formation et de l’accompagnement permettra, j’en suis convaincu, d’enregistrer de réels progrès dans les différents centres de santé partenaires».

Signalons que le Pass s’engage à promouvoir quatre volets pour renforcer le système de santé: le renforcement des compétences techniques du personnel médical et paramédical; le renforcement des capacités de gestion; la dynamisation communautaire par l’appui à l’intégration du centre de santé dans son milieu et la réhabilitation et l’équipement des structures de santé en matériel adapté.En rappel, la convention entre l’I.e.c.d et le Ministère de la santé et de la population, signée le 6 mai 2013, établit des relations de coopération technique entre les deux partenaires et définit les modalités de collaboration. Ces relations de coopération se fondent sur les axes stratégiques du P.n.d.s (Programme national de développement sanitaire) et visent à apporter un appui technique, méthodologique et pédagogique aux différentes structures ciblées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

La prochaine étape du programme sera, bien sûr, de suivre sur le terrain, les acquis de la formation dispensée, afin d’être certain que les personnels de santé des différentes structures ayant participé à la formation prodigueront, désormais, des soins de meilleure qualité à leurs patients. Les agents formés ont mission de former leurs collègues dans leurs structures respectives. 

Par Jrang An@go.

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