samedi 26 mai 2012

Hôpital général de Loandjili de Pointe-Noire : le Dr Bernard Levy Samba mécontent du laxisme des agents

Photo : L'hôpital général de Loandjili de Pointe-Noire
Exaspéré par les absences injustifiées et les retards répétés du personnel, le Dr Bernard Levy Samba, directeur général de l'hôpital général de Loandjili, a décidé d'utiliser la manière forte

Le 24 mai, à 8 heures, le Dr Bernard Levy Samba, montre en main, s'est posté au portail principal de l'hôpital, après avoir pris soin de faire fermer les autres accès. Apercevant leur patron à cet endroit inhabituel, certains agents se sont sentis obligés de hâter le pas, d'autres, en revanche, se dirigeaient avec nonchalance vers leurs services, alors que les moins courageux préféraient rebrousser chemin.

À 9 heures, le directeur général de l'hôpital entamait la visite des différents services, où un constat désolant s'imposait. En chirurgie générale, tous les médecins étaient absents. En oto-rhino-laryngologie (ORL), les bureaux étaient fermés. Dans les autres services, la situation n'était guère plus brillante, la plupart des agents traînant encore dehors.


« Je suis abasourdi par le constat que je viens de faire ce matin. Les absences des agents à leurs postes de travail n'ont aucune justification, puisque ce sont des fonctionnaires payés régulièrement et qui perçoivent aussi des primes. Quand je ne suis pas là, chacun fait ce qui lui plaît. Quand je suis là, ils font semblant de travailler. Je ne comprends pas ce comportement irresponsable », s'est-il exclamé, promettant des sanctions sévères aux agents indisciplinés.

Plusieurs agents arrivés très en retard ont été purement et simplement renvoyés chez eux en attendant des sanctions éventuelles. « Je leur répète que le travail que nous faisons est un sacerdoce. S'ils sont venus pour s'enrichir, ils ont fait le mauvais choix. Si la Santé ne leur convient pas, ils peuvent aller travailler en mer », a-t-il ajouté.

L'hôpital général de Loandjili a été inauguré en 2005. Sept ans après, l'incurie et l'indiscipline de ses agents ont déjà porté préjudice à cette infrastructure hospitalière ultramoderne qui, d'année en année, voit ses offres de soins désaffectées et son matériel technique inopérant, à l'instar de la buanderie, aujourd'hui hors d'usage.


Par Jrang An@go.
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