samedi 5 mai 2012

Journée mondiale de la presse : la spécialisation des journalistes fait l'actualité

Cette hypothèse a été développée le 3 mai à Brazzaville par un reporter congolais à la faveur de la fête internationale de la liberté de la presse
Selon lui, la spécialisation des journalistes dans les différents domaines de la vie sociale pourrait aider ceux-ci à devenir les acteurs de la transformation des sociétés. « Nous pensons que dans nos rédactions, même s'il y a des journalistes qui se spécialisent dans des domaines particuliers et s'il y a des séminaires à répétition au profit de ces journalistes-reporters, nous pouvons, à travers notre métier, transformer nos sociétés » a indiqué Nicaise, un ancien journaliste-reporter.
La thématique consacrée à cette journée mondiale de la liberté de la presse portait sur « De nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés ». Ainsi, les échanges entre professionnels des médias ont donné lieu à de nombreuses interventions libres de la part des reporters, journalistes, animateurs d'émissions, présentateurs de journaux et autres responsables du secteur.
Certains ont évoqué les difficultés d'accéder aux sources d'informations et aux personnes ressources, la caducité des conditions de travail de certaines rédactions, et la non-accréditation de certains médias privés dans les milieux institutionnels. À la question de savoir si la presse congolaise est libre, d'autres professionnels ont confirmé cela par : la pléiade des titres des journaux privés de la presse écrite, la non incarcération des journalistes, la subvention de certains médias, les titres offensant des médias de la place qui découlent parfois de la non observance par les journalistes du code déontologique, des droits et devoirs d'informer.
« On peut se réjouir que le développement des nouveaux médias ait permis non pas d'asservir les hommes, mais plutôt de les automatiser. Car il faut bien admettre que trop de liberté tue la liberté. C'est donc un usage exagéré de la liberté de la presse qui conduit le plus souvent à la diffamation, à la désinformation où à la manipulation », a indiqué Ludovic Miyouna, conseiller des médias du ministère de la Communication.
Pour renforcer le prestige des journalistes et reporters au thème international de cette journée, le gouvernement congolais a pris l'engagement d' « accompagner autrement » en chaque fin d'année, les meilleurs. Sur la base de reportages, d'articles de presse, d'émissions et autres genres journalistiques, Ludovic Miyouna a invité les journalistes à apporter un changement social.
Par ailleurs, le message de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) vulgarisé à cette occasion, condamne la mort, en 2011, de 62 journalistes dans le monde, tués à cause de leur profession.
Le même message a rassuré les professionnels des médias, quant à l'élaboration par le système des Nations unies, d'un plan d'action mondiale qui crée « un environnement plus libre et plus sûr » pour l'exercice de leur métier. Actuellement dans les États en conflits, cette agence onusienne œuvre à renforcer les fondements juridiques nécessaires au développement des médias libres, pluralistes et indépendants.
Par Jrang An@go.

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