jeudi 8 mars 2012

L'Observatoire congolais des droits de l'homme demande l'éloignement des casernes militaires des lieux d'habitation

La requête a été formulée le 7 mars au siège de l'Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH), lors d'une conférence de presse animée par le directeur exécutif, Rock Euloge Nzobo, et le responsable des ressources, Mavanga Bakala


Dans leur communication, ils ont émis le souhait que toutes les casernes militaires du territoire soient éloignées des habitations, qu'une opération de ramassage des obus soit organisée dans la capitale, qu'un programme d'assainissement et de désinfection des lieux sinistrés soit mis en œuvre en vue de prévenir les épidémies.

L'OCDH a également évoqué l'indemnisation des victimes du drame, de celles de l'accident ferroviaire de Mvouvouti du 5 septembre 1991, de Yanga le 22 juin 2010, ainsi que celles du crash aérien de l'avion TAC à Pointe-Noire, le 21 mars 2011. L'observatoire demande la mise en place d'une commission d'enquête internationale afin d'identifier la cause exacte de cet incendie, la création de conditions sanitaires décentes dans les sites des sinistrés ainsi que l'assistance médicale aux rescapés.

Rappelant la négligence de l'État congolais sur la question de sécurité des populations, les membres de l'OCDH ont indiqué : « Sous réserve des résultats de l'enquête pour établir d'autres responsabilités, l'OCDH estime que cette situation est le fait de la négligence de l'État congolais qui n'a pas su tirer les leçons des précédentes explosions de munitions survenues dans ce même camp du régiment blindé en avril 2009, de même que l'explosion de la poudrière de Pointe-Noire, en 1997, qui avait occasionné des dégâts humains et matériels. »

Interrogés par la presse, ils ont fait savoir qu'ils donneraient leur accord aux résultats d'une enquête uniquement sur la base d'un rapport publié par une commission d'enquête internationale. Concernant le versement d'indemnités aux précédentes victimes, ils ont rappelé qu'ils avaient la mission d'informer et d'interpeller le gouvernement.

                              Par Jrang An@go.

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