jeudi 29 mars 2012

Pointe-Noire : les ex-agents de l'ONPT revendiquent le paiement complet de leurs droits

Photo : les ex-agents devant la direction de Pointe-Noire.

Depuis le 27 mars, les anciens salariés de l'Office national des postes et télécommunications (ONPT) de Pointe-Noire et du Kouilou sont regroupés devant les bureaux de la direction pour obtenir le versement des 16%qui ont été prélevés sur leurs droits
Ils se sentent abandonnés par le gouvernement et disent ne plus faire confiance à leurs syndicats, notamment Fesypostel etPostel Lissanga qui, selon eux, les trahissent dans les négociations avec les autorités. Ils considèrent comme illégal leprélèvement par l'État de 16% sur leurs droits et réclament le paiement des arriérés de salaire, des droits de licenciement, la reconstruction des carrières et leurs droits à la retraite pour certains.

Pour ces anciens agents, une grande opacité règne dans le paiement de leurs droits, surtout concernant la notification desavances de paiement. « Nous ne savons même pas sous quelle rubrique nous sommes payés. Depuis le 14 août 2011, nous avons obtenu le tiers du paiement de nos droits sans savoir sur quelle base exacte », explique Daniel Matondo, président départemental du comité de suivi mis en place pour la circonstance et inspecteur du premier échelon.

Pour Louthes-Mayetela Blaise, vice-président du comité de suivi et inspecteur des postes, les syndicalistes et les partenairesont trahi les ex-agents de l'ONPT. « La première enveloppe proposée par le gouvernement s'élevait à 46 milliards pourrégulariser notre situation ; la deuxième à 37 milliards, et aujourd'hui, on nous parle de 31 milliards. Cette façon de faire des autorités n'est pas digne de confiance surtout quand nos représentants syndicaux ne consultent pas la base pour accepter ces différentes propositions », s'indigne-t-il.

Notons que la dissolution de l'ONPT remonte au 28 février 2003 ; 350 agents ont été affectés à la Société des postes et de l'épargne du Congo, 317 chez Congo Télécom et 1 202 sont sans poste, licenciés ou mis à la retraite.
Séverin Ibara

                             Par  Jrang An@go

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