mardi 21 février 2012

Éducation civique : le ministre de tutelle patronne la cérémonie de levée des couleurs au sein de son département

Photo 1 : Les membres du cabinet assistant à la cérémonie de levée des couleurs.    Photo 2 : Les couleurs nationales levées.  


L'acte posé par le ministre Anatole Collinet Makosso aux premières heures de la matinée de ce 20 février à la direction générale de la jeunesse, s'inscrit dans le cadre de la directive qu'il a adressée tout récemment à toutes les administrations congolaises de procéder aux levées des couleurs

La levée des couleurs est un acte civique et le devoir qu'elle impose à chaque citoyen est un devoir de dignité et de responsabilité. C'est pourquoi, constatant que le drapeau national, symbole de liberté et de souveraineté d'un pays et d'un peuple, fait malheureusement encore l'objet d'indifférence, de négligences et même de mépris de la part de certains Congolais, le ministre de l'Éducation civique et de la Jeunesse, Anatole Collinet Makosso, a adressé récemment une directive à toutes les administrations de lever dorénavant les couleurs. Afin de montrer l'exemple, il a procédé ce jour à la cérémonie de levée des couleurs. Cet acte est l'émanation d'une volonté d'unité nationale, de patriotisme et de civisme.

« À l'aise, tenez-vous, droit. » C'est la phrase prononcée par l'animateur, avant que deux jeunes éclairs n'accomplissent l'acte de levée des couleurs devant le ministre de tutelle. Il a été ensuite entamé l'hymne national La Congolaise, avant que le ministre Anatole Collinet Makosso ne prenne la parole pour son mot de circonstance. « Dorénavant, chaque lundi matin, on devra se retrouver pour lever les couleurs nationales. Que partout où il y a des administrations publiques, des édifices publics même au niveau de nos ambassades, cette directive soit respectée. Et en premier lieu, je compte sur vous cadres du ministère de l'Éducation civique et de la jeunesse, pour le respect de cette directive », a-t-il indiqué.



« En effet, la levée des couleurs nationales n'est pas un acte banal, ni moins contraignant tel que l'a souligné le ministre. C'est un acte qui restaure les valeurs civiques et morales que les Congolais ont perdu. Elle renforce la foi en la République et raffermit les liens. Il sied toutefois de souligner que les couleurs nationales symbolisent l'identité d'une nation, son âme. Et le respect de toutes les valeurs commence par le respect des symboles de la République », a-t-il signifié. Et de poursuivre : « C'est pourquoi, dès cet instant, les parents, doivent se montrer exemplaires, s'ils veulent bien enseigner le respect des symboles de la République à leurs enfants. Car la meilleure façon de donner l'enseignement c'est de prêcher par l'exemple. À titre illustratif, il est difficile pour un père qui ne sait dire bonjour à ses enfants, d'obtenir de ces derniers un bonjour chaque matin. »

Le ministre a demandé à tous les agents de son département, en particulier, et à tous les Congolais, en général, d'avoir l'habitude de chanter l'hymne national, afin de le maîtriser : « Lorsque vous allez lire tout le texte de notre hymne, vous allez vous rendre compte que le premier couplet célèbre la liberté ; le deuxième prêche notre union, car sans union nous ne pourrons pas vivre. Et l'unité ne doit pas être un slogan, ni moins des vains mots. Cette unité doit être vécue partout, au travail, parce que si vous ne vivez pas cette unité au travail, vous ne vous aimerez pas et vous passerez votre temps au travail à vous faire des crocs en jambe, à médire les uns sur les autres et c'est le travail qui en prendra un coup. Enfin, le refrain de notre hymne, prêche notre devise ; cette devise qui nous ramène à l'unité qui nous exhorte au travail. Ce refrain prêche aussi le progrès, scientifique, technique, mais aussi le progrès moral, parce que le tout se passe dans la tête, notamment par le changement des comportements. »

Enfin, il a déploré le fait que de nos jours, les chauffeurs ne respectent plus les cortèges funèbres. Nombreux sont ces chauffeurs qui dépassent les cortèges funèbres, alors que, par le passé, cela ne se faisait pas. Tout cela arrive parce que l'on n'enseigne plus rien aux Congolais en ce qui concerne l'éducation civique. « Il est donc impérieux que les Congolais reprennent l'habitude de connaître toutes ces petites choses afin de les mettre en pratique », a conclu Anatole Collinet Makosso.
Bruno Okokana 

                                Par Jrang An@go.

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