La question a été présentée et débattue du 16 au
20 janvier à Addis-Abeba (Éthiopie), lors de la sixième session ordinaire du
Parlement panafricain
Le président du groupe Afrique centrale du Parlement
panafricain et président du Sénat congolais, André Obami-Itou, a organisé le
6 février, au Palais des congrès, une restitution des conclusions devant la
presse nationale.
Il a indiqué que la Charte africaine de la démocratie, des
élections et de la gouvernance avait été ratifiée par dix-sept États membres sur
les trente-huit qui l'ont signée. Quinze pays, a-t-il ajouté, ont déjà déposé
leurs instruments de ratification auprès de la commission africaine et deux
autres le feront très prochainement.
« Au terme d'une résolution adoptée à la fin des travaux,
le Parlement panafricain s'est engagé à poursuivre son plaidoyer en faveur de la
ratification de la charte auprès des États membres qui l'ont déjà signée, mais
également auprès de ceux qui ne l'ont pas encore signée pour les amener à
adhérer à cet instrument juridique de très grande importance », a-t-il
précisé.
André Obami-Itou a indiqué qu'en marge de ses activités
réglementaires classiques, le Parlement panafricain s'est engagé à faire aboutir
la révision du protocole le régissant en vue de sa transformation en un organe
législatif. Le processus, a-t-il précisé, poursuit son cours normal : le
document est actuellement examiné par plusieurs experts juridiques habilités
afin d'en examiner tous les contours.
Il a noté que la sixième session ordinaire de l'institution
avait revêtu un caractère particulier dans la mesure où elle s'était tenue en
dehors du siège de l'organisation basé en Afrique du Sud ; mais aussi et
surtout, la réunion a eu lieu à quelques jours de la tenue du sommet de l'Union
africaine qui devait procéder à l'élection d'un nouveau président de sa
commission.
Rappelons que le Parlement panafricain est un organe
consultatif de l'Union africaine installé le 18 mars 2004. Il comprend un bureau
de cinq membres, dix commissions permanentes, cinq groupes régionaux
représentant chacun les sous-régions d'Afrique et un secrétariat. Il tient deux
sessions ordinaires chaque année. En mai 2009, le Parlement panafricain a
renouvelé ses instances dirigeantes, qui disposent d'un mandat de cinq
ans.
Par Jrang An@go.
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