Photo 1 : La tribune officielle lors du lancement du projet qualité du sang. Photo 2 : Amelia Ondia Bokilo, directrice générale du Centre national de transfusion sanguine, expliquant le projet à l'auditoire.
Amelia Ondia Bokilo, directrice générale du Centre
national de transfusion sanguine, a lancé le 22 février à l'hôpital général
Adolphe-Sicé de Pointe-Noire, le projet qualité du Centre interdépartemental de
transfusion sanguine. Un projet qui bénéficie du partenariat de Plasmaprime, une
société de conseil et de formation spécialisée dans le domaine de la transfusion
sanguine
Initié par le gouvernement congolais avec l'appui de
différents partenaires, le projet qualité des produits sanguins va durer trois
ans flexibles. Son but est de faire acquérir aux différents centres de
transfusion sanguine du pays, des nouvelles connaissances en la matière afin de
rehausser le niveau actuel des prestations de services dans les centres.
Apporter les informations nécessaires en vue d'une bonne pratique de
transfusion, permet d'assurer une formation adéquate des agents et de les
initier aux outils modernes de l'informatique. « En constatant les
différents écarts par rapport à la conformité et aux normes internationales,
notre démarche consiste à lever toutes ces non conformités relevées dans les
centres de Pointe-Noire, Brazzaville et dans les autres centres du pays »,
a indiqué Amelia Ondia Bokilo.
Ce projet sera exécuté en trois ans minimum, en fonction de la
motivation des équipes constituées et des moyens affectés pour son
aboutissement, sans oublier les écueils éventuels rencontrés tout au long du
parcours. « Au Congo, il n'y a aucun cadre réglementaire qui fixe les
compétences d'une personne habilitée à valider l'acte transfusionnel, sauf pour
la qualification du sang où il est clairement dit que le sang doit être
sécurisé. Pour ce qui est des ressources humaines, il y a aujourd'hui des textes
réglementaires qui nous permettent de fixer les fonctions et qualités des
techniciens du Centre national de transfusion sanguine, qui sont parmi les mieux
formés du pays. Ce sont des techniciens supérieurs de laboratoire formés par la
faculté des sciences de la santé. Avec les médecins du centre, ils vont
bénéficier de cette formation supplémentaire pour améliorer leur
rendement », a-t-elle ajouté.
Selon Arnaud Nguyen-Hong, directeur général de Plasmaprime, les
innombrables non conformités rendent la tâche difficile. « Nous devons
travailler davantage et trouver des solutions à ces non conformités afin de
surmonter ces obstacles et d'arriver à la certification », a-t-il prévenu.
En partageant l'expérience sénégalaise, Madieye Gueye, directeur de Plasmaprime
Sénégal, a insisté sur la nécessité d'avoir un technicien ou un biologiste pour
certifier le sang. « Il faut un personnel qualifié, compétent et formé, pour
décider en toute responsabilité sur la conformité du produit. Au Sénégal, les
actes de biologie médicale sont validés par un biologiste qui peut être un
pharmacien ou un chirurgien nanti d'une certaine qualification et capable de
valider les analyses », a affirmé Madieye Gueye.
La société Plasmaprime qui va accompagner les agents des
centres de transfusion sanguine pendant trois ans, a entre autres objectifs :
assurer la sécurité optimale des produits sanguins issus des dons de sang
nationaux ; et accroître le nombre de dons bénévoles et volontaires collectés.
Cette société forme également les personnels des pays partenaires aux bonnes
pratiques de transfusion sanguine.
Hervé Brice Mampouya
Par Jrang An@go.
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