La visite effectuée le 17 janvier au lycée
d'enseignement général Thomas Sankara et au collège de la Liberté à Talangaï par
les ministres Rosalie Kama Niamayoua et son homologue André Okombi Salissa, fait
suite aux agitations menées par les élèves du lycée dans les écoles privées et
par ceux de l'établissement Antonio Agostino au collège de la Liberté
Selon les élèves du lycée, les agitations au sein des
établissements privés s'expliquent du fait que les enseignants ont obéi à
l'appel de grève lancé par la plate-forme syndicale dénommée la Concertation
pour la revalorisation de la profession d'enseignant (CRPE) le 9 janvier
dernier. « Les élèves n'ont pas cours depuis le 9 janvier et nous avons mené
les agitations dans les écoles privées Thalès de Milet et Pépinière, parce que
nous sommes en classe de terminale et nous n'admettons pas de devoir préparer
l'examen à la maison au moment où nos enseignants désertent les établissements
au profit des écoles privées », ont-ils expliqué. Par ailleurs, les élèves
de l'école de la Liberté demandent à l'État de prendre en compte les doléances
des enseignants afin qu'ils ne connaissent plus de perturbations de la part des
autres élèves dans leur établissement.
Dans ces établissements, les élèves étaient effectivement
présents, en dépit de l'absence des enseignants, à l'instar de deux professeurs
au collège de la Liberté dont l'un dispensait le cours de Sciences de la vie et
de la terre (SVT). Le proviseur du lycée Thomas Sankara, David Boké, a fait
savoir quant à lui, que dans son établissement, onze enseignants étaient
présents depuis l'appel à la grève, sur les dix-neuf attendus. Tandis que son
collègue du collège de la Liberté expliquait que l'absence des enseignants au
sein de son établissement ne s'expliquait pas par la grève car ils ne détiennent
ni leur récépissé ni la carte de membre au CRPE.
Du côté des ministres, Rosalie Kama Niamayoua a indiqué :
« Les perturbateurs doivent être identifiés parce qu'il n'est pas permis
d'arrêter les cours. »
Et à André Okombi Salissa d'ajouter : « Nous avons demandé
aux chefs d'établissement de tenir les listes de présence et d'absence pour
constater ceux qui ne reprennent pas les cours dès demain car ils sont dans
l'illégalité et aucune loi ne pourra les protéger. À partir du 21 janvier, le
comité national du dialogue social est convoqué. »
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire