jeudi 19 janvier 2012

Rencontres citoyennes : les populations de Lumumba 3 échangent avec Maurice Mavoungou

Moments d'échanges et de partage, ces rencontres citoyennes, qui se sont déroulées du 14 au 15 janvier, ont permis à Maurice Mavoungou, député de la circonscription de l'arrondissement 1, Emery-Patrice-Lumumba (département de Pointe-Noire), d'exhorter les populations au maintien du climat de paix dans la ville

À six mois des élections législatives, Maurice Mavoungou, que ses mandants appellent affectueusement « Ya Momo », ne veut pas que sa circonscription replonge dans les troubles qui ont divisé les familles pendant les législatives de 2007. Il a tenu à les conscientiser sur le comportement responsable à adopter pendant la campagne électorale à venir.

Dans son discours, le député a invité la population à ne pas céder à la pression de certaines personnes qui inciteraient à des troubles : « Nous ne sommes pas encore en période de campagne. D'ailleurs, je ne sais pas si je serai candidat à la députation, car je n'ai pas encore eu l'investiture de la majorité présidentielle. Mais, je tiens à ce que ce climat de paix continue à régner dans notre circonscription pour que nous ne nous déchirions plus », a-t-il déclaré, rappelant que les mandants devaient librement choisir leurs candidats et avaient le devoir de faire de sorte que les élections prochaines se passent dans un climat serein.

« La paix n'est pas une chose facile à avoir. De grands efforts ont été fournis pour l'acquérir dans le pays et il a fallu reconstruire tout le tissu social [...]. Il est normal de faire de la politique et d'avoir des ambitions, mais on ne doit pas le faire au détriment des populations. Nous ne devons pas suivre les schémas d'hier pour assouvir nos ambitions politiques. Le temps où on instrumentalisait les gens ou les ethnies est révolu », a martelé « Ya Momo ». Insistant sur le rôle de la femme, le député a cité le rapprochement des deux premières dames, Antoinette Sassou Nguesso et Jocelyne Lissouba, qui a joué un rôle dans le processus de réunification en cours de l'Upads. Ces exemples, pour Maurice Mavoungou, doivent servir de leçon aux autres femmes.
 
Les populations, quant à elles, ont fait état de problèmes liés à la non-effectivité de la gratuité des inscriptions aux examens dans certaines écoles, à l'emploi, l'incivisme, l'insalubrité et au manque d'eau. Elles ont dénoncé les travaux dirigés obligatoires et payants pour les enfants ainsi que d'autres frais, qui s'élèvent dans certaines écoles à 7 500 FCFA. Pour le député, des solutions seront progressivement trouvées et il a appelé les populations à faire connaître les auteurs de ces comportements.

                                 Par Jrang An@go.

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