La décision a été prise à l'issue de la première
session extraordinaire du Conseil national de transition, tenue le 6 janvier à
l'Hôtel de ville de Brazzaville
Après le report de l'année dernière, le congrès unitaire
extraordinaire attendu de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale
(Upads) se tiendra avant la fin 2012, à une date à déterminer, après les
élections législatives prévues dans les prochains mois. Les 402 conseillers
présents ont décidé d'une nouvelle période de transition d'un an, de
l'actualisation de la Charte de transition et du renouvellement du mandat des
organes délibérants et exécutifs existants.
Tirant les enseignements de la première période de transition
caractérisée, entre autres, par la crise de leadership, les conseillers ont
demandé au conseil des vice-présidents de prendre conscience de ses
responsabilités et de faciliter la gestion du parti. Pour éviter les dérapages,
il a exigé la mise en place de trois commissions ad hoc : la commission
préparatoire du congrès, la commission d'investiture des candidats aux élections
législatives et la commission Vérité et réconciliation. Sans oublier la mise sur
pied d'une organisation des jeunes et celle des femmes.
Les conseillers ont aussi suivi le rapport de la commission
nationale de contrôle et d'évaluation sur la réunification du parti présidée par
Martial de Paul Ikounga. Ce rapport fustige l'attitude du conseil des
vice-présidents consistant à susciter des crises au sein du parti et l'a exhorté
à plus de responsabilité et d'humilité. Quant aux cadres et militants, le
rapport les a invités à se ressaisir en vue de construire le parti dans l'unité
et la cohésion, gage de victoires. Examinant la question du patrimoine
immobilier du parti, particulièrement le loyer du siège, fermé, le conseil a
interpellé les anciennes mouvances du parti à débloquer rapidement cette
fâcheuse situation qui a longtemps porté préjudice au fonctionnement de leur
mouvement.
Appréciant la participation du parti à la dernière concertation
politique d'Ewo, dans la Cuvette-Ouest, le conseil national a appelé le
gouvernement à mettre en œuvre les conclusions arrêtées de façon consensuelle
par toutes les forces politiques. Ceci pour garantir la tenue d'élections
libres, transparentes et apaisées dans le pays.
Clôturant les travaux, le vice-président permanent, Pascal
Gamassa, a, au nom de la direction politique, présenté des excuses pour tous
« les atermoiements qui ont tant exaspéré les militants et mené les plus
fragiles d'entre eux dans toutes les directions. » Il a enfin
invité les participants à communiquer la bonne information à leurs militants.
D'après lui, le match se jouera désormais avec un gardien dans les buts.
« L'heure de la mobilisation a sonné », a déclaré
Pascal Gamassa, se réjouissant de la fin du « règne de la chienlit »
et saluant toutes les initiatives ayant permis ce ressaisissement,
parmi lesquelles la dynamique de Pointe-Noire et la grogne des secrétaires
nationaux non membres du bureau exécutif.
Par Jrang An@go.
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