Le décret présidentiel du 20 juillet interdisant
l'utilisation des sacs, sachets et films en plastique en République du Congo est
entré en vigueur le 20 janvier. Son application intervient après un délai de six
mois accordé aux producteurs, importateurs, distributeurs, commerçants et
utilisateurs de ces objets
Ainsi, pour jauger la teneur et le niveau d'application de
cette loi, le député maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouelondélé, a
parcouru dès le 20 janvier les artères et visité les dépôts de vente d'aliments
des différents arrondissements de la ville.
Selon les autorités municipales, l'expertise a été jugée
positive. L'application de cette mesure présidentielle sur le périmètre urbain
de Brazzaville pourrait être estimée à 90%, malgré le constat de quelques
contrevenants à cette loi notamment à Poto-poto, dans le 3e
arrondissement, dont les marchandises en plastique ont été saisies par les
services publics.
Présentant l'intérêt de cette disposition, le président du
conseil départemental et municipal, Hugues Ngouelondélé, a précisé qu'elle
visait à protéger l'environnement brazzavillois qui se dégradait. Car, non
seulement ces sacs en plastique sont désastreux et salissent la ville, mais ils
ont surtout une durée de vie de cent à quatre cents ans et ne sont pas
biodégradables. De ce fait, ils détruisent les sols en les rendant imperméables
et impropres à l'agriculture.
« Pour favoriser la mise œuvre effective de cette mesure,
nous, les maires d'arrondissements, avons organisé plusieurs équipes de
ramassage en faisant appel à la population. Cette opération qui commence
aujourd'hui se poursuivra. Il s'agit d'inculquer cette éducation à la
population », a déclaré le maire du 2e arrondissement, Bacongo.
Par Jrang An@go.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire