mardi 17 janvier 2012

L'Unesco remercie le Congo pour son soutien au fonds d'urgence de l'organisation

Photo : Le représentant de l'Unesco à sa sortie d'audience.   


Le Congo vient d'apporter une contribution substantielle de 3 millions de dollars pour aider l'organisation onusienne à palier le déficit budgétaire créé par la suspension des crédits américains

Le représentant de l'Unesco au Congo a, le 16 janvier auprès du président de l'Assemblée nationale, Justin Koumba, traduit la gratitude de son organisation envers le peuple du Congo pour cette contribution au fonds d'urgence lancé par la direction générale de l'organisation.

Au nom de la directrice générale de l'Unesco, Irena Bogova, Abdouramane Dioallo a transmis directement ces remerciements lors de l'audience que lui a accordée le président de l'Assemblée nationale. « C'était l'occasion de remercier très sincèrement le gouvernement et le peuple congolais, à travers le président de l'Assemblée nationale et l'ensemble des députés, pour ce geste généreux. C'est un signe très fort de solidarité que le pays vient de donner à l'endroit de la communauté internationale », a-t-il indiqué.
 
L'Unesco traverse actuellement une crise financière née de cette décision américaine. L'administration de Barack Obama avait en effet décidé de la suspension de sa contribution à hauteur de 22% au budget de l'organisation, suite à l'admission de la Palestine comme nouveau membre de l'Unesco lors de la 36e session de sa Conférence générale tenue en novembre dernier à Paris.
 
Une loi votée par le congrès américain dans les années 1980 interdit à l'administration de ce pays de contribuer au financement de toute institution des Nations unies qui reconnaîtrait la Palestine avant qu'il n'y ait des accords officiels.

Le Congo et le Gabon sont jusque-là les deux pays africains à avoir répondu favorablement à l'appel lancé par la direction de l'Unesco, en apportant leurs contributions financières au fonds créé pour combler ce gap.
Abdouramane Diallo a précisé que la directrice générale de l'institution s'était engagée pour que les contributions ainsi apportées par les pays en développement soient investies dans des activités concernant l'éducation, les sciences, la culture et la communication dans les pays du Sud.

                                  Par Jrang An@go.

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