mercredi 11 janvier 2012

Processus électoral : Modeste Boukadia dénonce un double langage dans les préparatifs des prochaines législatives

Photo : Modeste Boukadia.


Le président du Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC), a exprimé son mécontentement au cours du déjeuner de presse qu'il a organisé le 8 janvier à Brazzaville

Se réjouissant de la vision du chef de l'État consistant à l'organisation des élections législatives libres et transparentes cette année, l'ancien candidat déclaré à la présidentielle de 2009, a estimé que la politique du ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation ne concordait pas avec cette démarche. Selon Modeste Boukadia, on ne peut pas parler d'élections libres et transparentes sans la maîtrise du corps électoral. Il a aussi réitéré son idée d'un gouvernement d'union nationale.

« Le ministre de l'Intérieur a manqué des élections législatives et a dupé le président de la République en organisant une concertation à Ewo pour dépenser de l'argent alors que le recensement général de la population et de l'habitat aurait dû nous donner un corps électoral exact. Il y a déjà double langage parce que d'un côté on promet des élections libres et transparentes et de l'autre on ne veut pas organiser le recensement. Le président aurait aussi dû créer un gouvernement d'union nationale », a expliqué le président du CDRC, estimant que ce manquement du ministre qui devrait être le garant des élections législatives et transparentes, pourrait avoir des répercussions négatives.

Modeste Boukadia a, par ailleurs, présenté ses vœux de bonheur, de joie et de paix au chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso, qui, d'après lui, a œuvré inlassablement pour la libre expression des opinions des acteurs politiques et des citoyens. Ainsi l'a-t-il appelé à être du côté des forces du progrès afin de tourner le dos aux forces rétrogrades qui le soutiennent actuellement.

Rendant hommage aux 103 journalistes tués l'année écoulée, à travers le monde, le président du CDRC, a rappelé la grande place que les hommes de médias occupaient dans une société. « La presse est le canal par lequel passent les hommes publics pour communiquer avec la société. Néanmoins, pour ne pas induire en erreur l'opinion publique, il est important que cela se fasse sans distorsions de propos car vous informez aussi l'opinion internationale », a-t-il conclu, présentant aussi ses vœux à la presse congolaise.

                                     Par Jrang An@go. 

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